Campus

Le secrétaire-général de la FAÉCUM, Vincent Fournier-Gosselin.

La FAÉCUM songe à se désaffilier de la FEUQ

«La FEUQ n’est plus en mesure de répondre aux aspirations de ses membres et n’est plus efficace d’un point de vue politique», explique le rapport de la FAÉCUM remis aux représentants des associations étudiantes membres de l’UdeM lors de son dernier conseil central.

Selon le document de sept pages, l’affiliation avec l’Association syndicale pour une solidarité étudiante (ASSÉ) ne serait pas envisageable en raison de la divergence des moyens de consultation et  de revendication entre les deux groupes étudiants.   «À notre sens, il importe de recentrer l’objectif d’une association étudiante nationale pour contrer le désengagement de l’État québécois en éducation, y lit-on. Il importe de coaliser l’ensemble des associations étudiantes sur des principes plus consensuels, plus transparents, plus flexibles.»

Remise en question

Le Bureau exécutif s’interrogerait sur la capacité de la FEUQ à remplir sa mission de défense et de promotion des intérêts des étudiants. «Dans les dernières années, de nombreux dossiers n’ont pas avancé et nous avons essuyé quelques reculs importants », explique le rapport.

-Les compressions de 200M$ en éducation;
-L’augmentation de l’endettement étudiant;
-L’augmentation des frais de scolarité des étudiants français;
-Les compressions dans les bourses pour les étudiants de cycles supérieurs;
-La non-rémunération des stages finaux en éducation;
-La perte du statut d’autonomie des étudiants de l’AFE pour les étudiants au doctorat de premier cycle;
-Le sous-financement des fonds de soutien à la recherche;
-L’absence d’une Stratégie (sic) d’action jeunesse;

[…] cela fait plusieurs années que la FAÉCUM est insatisfaite de l’avancée des dossiers de la FEUQ. »

Toujours selon la FAÉCUM, depuis les deux dernières années, quatre associations étudiantes auraient quitté la FEUQ et les affiliations auraient été  »rares » depuis 2005. « De cette véritable machine de guerre du début des années 2000, il ne reste que la vision floue d’un héritage répété, mais incompris », constate le bureau exécutif dans son rapport. 

La FAÉCUM compte près de 40% de tous les étudiants représentés par la FEUQ.

Partager cet article