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La transition vers les radiographies numériques a permis aux cliniques universitaires de diminuer leur usage de produits chimiques.

Des cliniques vertes

Grâce à la modernisation de ses équipements, l’Université Laval a notamment éliminé les solutions chimiques, le sel d’argent et le plomb qui étaient nécessaires au développement des radiographies. Selon le doyen de la Faculté de médecine dentaire, André Fournier, ces transformations permettent à la clinique d’être beaucoup plus verte, en plus d’améliorer l’enseignement et les activités de recherche qui se rapprochent davantage des pratiques du milieu professionnel.

L’UdeM suit de près

Le virage numérique a été fait depuis déjà quelques années à l’UdeM, en ce qui a trait aux dossiers des patients et à la radiologie. « Nos étudiants entrent directement leurs notes dans l’ordinateur, explique la vice-doyenne de la Faculté de médecine dentaire de l’UdeM, Annie St-Georges. Les claviers sont munis d’une coquille de plastique que nous pouvons enlever et stériliser, afin d’éviter la contamination croisée. »

Les dents de plastique sur lesquelles s’entraînent les étudiants font aussi l’objet de réutilisations. « Les étudiants en année préparatoire au doctorat reçoivent maintenant les dents que les étudiants plus avancés ont taillées pour se pratiquer à retirer les caries, illustre Annie St-Georges. Les plus jeunes peuvent alors avoir un premier contact avec la manipulation des dents et le remplissage de caries. » Le recyclage de la cire n’est toutefois pas encore à l’ordre du jour à la clinique de l’UdeM. (K. L)

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