Campus

L’Hexagone dans la mire

Parmi les 7 500 étudiants internationaux à l’UdeM, les étudiants français sont en plus grand nombre sur le campus et ils représentent un enjeu de taille pour l’Université. « Nous avons de nombreux étudiants français ici et nous croyons que c’est un excellent endroit où nous pouvons recruter de nouveaux étudiants, souligne le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion. Cela fait plusieurs années que l’on fait des missions en France pour recruter et ça fonctionne toujours très bien. »

En raison de sa proximité linguistique et culturelle, l’Hexagone est un pays préférentiel pour recruter de nouveaux étudiants. « Dans son plan de développement, l’UdeM souhaite attirer de plus en plus d’étudiants étrangers afin d’étendre la renommée de l’Université à l’international, explique M. Filion. C’est certain qu’avec la France, il y a une facilité avec la langue et surtout avec toutes les ententes franco-québécoises qui existent. » L’entente de 1978 stipule notamment que les étudiants français paient les mêmes droits de scolarité que les Québécois.

Depuis quelques semaines, cependant, le premier ministre du Québec a mis de l’avant un projet de loi pour augmenter les frais de scolarité pour les citoyens français d’ici la rentrée universitaire de septembre 2015. Ces derniers paieront ainsi presque trois fois plus qu’actuellement. « Il est encore tôt pour en parler puisqu’on ne sait pas encore exactement quelles vont être les modalités, explique le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion. Il va falloir informer le mieux possible les gens qu’on va rencontrer en France quant à la situation actuelle au Québec. On va également suivre le projet de loi de près et on verra quels pourraient en être les effets.»

De semblables journées de recrutement avaient déjà été mises en place  en octobre et en novembre derniers, alors que l’UdeM s’était déplacée à Aix-en-Provence, Lyon, Paris, Toulouse et Bordeaux.

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