«L’Institut nordique se veut multi institutionnel», déclare la chercheuse du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS Monique Bernier. Pour le moment, seules trois universités y participent, mais d’autres universités devraient s’y greffer. «Je suis certaine qu’éventuellement, l’Université du Québec à Rimouski devrait participer au projet parce qu’elle a un grand programme nordique», croit Mme Bernier.
Le professeur au Département de biologie de l’Université Laval Serge Payette se montre tout aussi optimiste. «L’Institut est une belle intégration des sciences humaines et des sciences de la nature», soutient-il.Pour M. Payette, l’Institut joue un rôle déterminant dans le développement du Grand Nord. «En plus d’assurer une relève scientifique compétente, les chercheurs de l’Institut sont à même de fournir une expertise éclairée sur les enjeux environnementaux», ajoute-t-il.
L’institut bénéficiera aussi du savoir du Centre d’études nordiques qui est spécialisé dans l’étude des écosystèmes nordiques, et des géosystèmes, comme la glace, la neige et la géologie.