La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) s’est dite satisfaite que le PLQ adopte cette position que préconisait déjà la FEUQ. « Nous sommes très contents que le PLQ reconnaisse l’injustice des stages non rémunérés, a déclaré le président de la FEUQ, Jonathan Bouchard, par voie de communiqué. Les stages finaux non rémunérés constituent un obstacle difficile pour les étudiants, qui doivent souvent assumer des charges de travail à temps plein sans pour autant recevoir de salaire ou une compensation. »
Cette proposition émane de la commission-jeunesse du PLQ, qui l’avait adoptée dans le cadre de son congrès cet été. C’est notamment pour favoriser la participation des étudiants à la vie économique du Québec et pour permettre une plus grande égalité des chances dans un contexte de vieillissement de la population que les jeunes libéraux mettent de l’avant cette mesure financière.
Avant d’être présentée à l’Assemblée nationale, cette mesure devra toutefois cheminer dans les instances du parti. « La résolution devra d’abord être adoptée au congrès national du PLQ et elle pourrait aussi faire partie d’une plateforme électorale, avant qu’elle soit appliquée », souligne l’attachée de presse du ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, Yasmine Adbelfadel.
Une résolution proposant d’accorder un crédit d’impôt aux étudiants internationaux a aussi été adoptée lors de ce conseil général.