Campus

Le jeune joueur de 23 ans avait réussi à se démarquer dès le premier jeu de sa carrière universitaire. Il avait alors retourné sur 63 verges le botté d’envoi des Redmen de McGill pour réaliser le plus long retour de botté de l’histoire des Bleus.

Humble joueur

« Ce record est attribuable principalement au fait que je suis membre de l’équipe depuis un bon moment »,  déclare Mikhaïl Davidson. L’étudiant en sciences écono­miques qui en est à sa quatrième année avec les Bleus croit que son succès n’est pas seulement une histoire personnelle. « C’est un record d’équipe, j’ai été entouré par des coachs et des coéquipiers exceptionnels. Je suis vraiment fier d’eux », indique-t-il.

Le quart-arrière Gabriel Cousineau est heureux pour son coéquipier. « Il mérite entièrement son record, car j’ai juste besoin de lancer le ballon quelque part pour qu’il l’attrape », confie-t-il.

Toutefois, Mikhaïl est très fier de ce qu’il a accompli. « Je ne pense pas être au sommet de ma carrière, car je vais toujours m’améliorer de semaine en semaine, et ce jusqu’à la fin de ma vie de footballeur, explique le numéro 88. Il y a toujours place à l’amélioration, et notre équipe va toujours être meilleure. »

L’organisation croit aussi que Mikhaïl n’est pas arrivé à son plein potentiel. L’entraîneur des receveurs Danny Desrivaux définit son élève comme un vrai modèle pour toute l’équipe.

« C’est le citoyen modèle de l’équipe, car il est bon étudiant et il fait ce qu’on lui demande, comme être un meneur pour toute l’équipe en prêchant par l’exemple »
, explique l’entraîneur.

Un record qui n’arrive pas par hasard

Une telle fiche ne s’affiche pas sans quelques sacrifices. « Lors de la saison de football, je dors environ six à sept heures par nuit et je dois couper dans les sorties si je veux garder un équilibre entre les études et le sport »,affirme le Carabin.

Pour jouer au football universitaire à l’UdeM, il faut être présent à trois entraînements par semaine en plus des séances de gym. « Mon équipe et moi nous entraînons pour être le plus performants possible, pour ne pas ralentir au fur et à mesure de la saison », témoigne le joueur.

Ce mode de vie du dépassement est très exigeant, et il y a des choix à faire. « La prio­rité est les études, mais je dois tout de même être présent à l’entraînement pour pouvoir toujours m’améliorer », souligne Mikhaïl.

Si la chance le lui permet, le joueur d’excellence chez les Carabins aimerait pouvoir prolonger sa carrière dans le football. « Il ne faut tout de même pas négliger les études », rappelle ce dernier.

Mikhaïl Davidson en est à sa dernière saison avec les Carabins.

Partager cet article