Les étudiants français peuvent respirer jusqu’en septembre. Leurs frais de scolarité ne devraient pas augmenter d’ici l’automne, selon des informations obtenues par l’Agence France-Presse auprès d’une source diplomatique.
Le gouvernement Couillard avait suscité de vives réactions chez les expatriés français en annonçant un alignement des frais de scolarité des étudiants français avec celui des étudiants des autres provinces canadiennes. Couillard n’avait toutefois pas précisé si cette mesure s’appliquerait dès la rentrée de septembre.
Selon les informations publiées par l’Agence France-Presse, une source diplomatique croit qu’un nouvel accord de réciprocité devrait être conclu à l’automne. Les étudiants inscrits dans le premier cycle paieraient le nouveau tarif, alors que ceux inscrits en maîtrise et en doctorat bénéficieraient de tarifs réduits. Ceci serait fait à l’occasion de la visite officielle du président français François Hollande. D’ici là, le statu quo devrait se maintenir.
Le gouvernement québécois assure qu’il ne veut en aucun cas procéder à l’augmentation unilatérale du coût des études pour les 12 000 étudiants français au Québec. Depuis 2006, leur nombre a doublé.
Au début du mois de mai, la ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, avait dit sentir l’inquiétude du gouvernement français quant à l’harmonisation des frais de scolarité. Le cabinet de Christine St-Pierre ne s’est pas prononcé sur un éventuel gel des frais de scolarité des étudiants français pour un an.
En vertu d’une entente datant de 1978, les étudiants français paient actuellement le même prix que les étudiants québécois. Une harmonisation du coût de leurs études universitaires avec celui des Canadiens des autres provinces triplerait leurs frais de scolarité.