Culture

Yo-Yo Ma et Valentin Bajou, étudiant au DÉPA (études supérieures post-maîtrise) en interprétation

Un cours de violoncelle à la dimension internationale

La Faculté de musique de l’UdeM, en collaboration avec l’Orchestre symphonique de Montréal, a reçu  le violoncelliste de renommée internationale  Yo-Yo Ma, hier, à la salle Claude-Champagne. Le célèbre musicien a donné à cette occasion un cours de maître à deux étudiants aux cycles supérieurs du programme d’interprétation en violoncelle: Noémie Raymond-Friset et Valentin Bajou.

Le cours portait des oeuvres de trois compositeurs: Concerto pour violoncelle no 1 en la mineur, opus 33 de Camille Saint-Saëns, Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur, opus 19 de Sergueï Rachmaninov et Concerto pour violoncelle no 2 en si mineur, opus 104 (B.191), d’Antonin Dvorák. 

« Le violoncelliste est important, mais le public est plus important », a souligné Yo-Yo Ma. Pendant ou après la prestation de chaque étudiant, le violoncelliste n’a pas hésité à prodiguer des conseils sur les accords et l’architecture du son le temps d’une note de musique. Avec un brin d’humour, il a fait éclater de rire l’audience, estimée à environ 800 personnes.

Yo-Yo Ma a comparé une prestation à un voyage imaginaire dans lequel le violoncelliste embarque son public en lui faisant croire qu’il vit un vrai voyage.

Au début du cours, le maître a rempli deux verres à ras bord avec un liquide dit « dangereux ». Puis, il s’est distancé des deux verres et a demandé aux deux étudiants, Noémie Raymond-Friset et Valentin Bajou d’aller récupérer chacun un verre et le verser dans une bouteille qu’il tenait sans qu’aucune goutte ne tombe par terre, pour éviter que tout le public présent ne meure. Une expérience pour dire que c’est au violoncelliste de capter l’attention du public, et de lui faire croire ce qu’il veut.

Yo-Yo Ma a enregistré au cours de sa carrière plus de 90 albums, qui lui ont valu 17 prix Grammy.

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