Culture

Critique : Jacquemort – La montagne de feu

Jacquemort, quintette mené d’une main de maître par le claviériste et chanteur Thomas Augustin, nous offre un deuxième opus intitulé La montagne de feu.

L’album commence en force avec le titre « Adieu mes chats », campant bien l’atmosphère dans laquelle le groupe veut nous plonger. Il se clôture par « La loi du moindre effort », qui vient donner un sentiment de grandeur à l’ensemble de l’œuvre. La montagne de feu, c’est quarante-huit minutes de pop-rock où le jeu des deux claviéristes du groupe – Augustin et Melissa Di Menna – mène le bal. Les titres sont accrocheurs et les vers d’oreille sont très présents. À la première écoute, on a parfois l’impression de déjà connaître les chansons. Un peu comme s’il s’agissait d’un ensemble de reprises bien effectuées des chansons que vous avez toujours eu dans la tête sans le savoir. Contrairement à l’autre principal projet du chanteur et claviériste, Malajube, les parties vocales sont en avant-plan et cela permet une écoute limpide des textes. D’ailleurs, si certains voulaient trouver des liens de parenté entre les deux projets, ils ne se frapperaient qu’à des ressemblances que l’on peut trouver chez deux cousins germains. L’univers musical provient des mêmes racines, mais ce disque de Jacquemort n’est pas du genre que l’on peut relier à une telle étiquette.

 

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