Culture

(Crédit photo: Instagram.com/effetsspeciaux2013)

La magie du cinéma

Au Québec, les effets spéciaux sont rendus indispensables dans la réalisation d’un film. C’est ce que soutiennent les intervenants d’une table ronde organisée par l’Observatoire du cinéma au Québec (OCQ) de l’UdeM dans le cadre du colloque La magie des effets spéciaux. Cinéma-Technologie-Réception.

« Les effets spéciaux sont devenus maintenant incontournables dans la réalisation de films », assure le directeur des effets spéciaux chez Vision Globale, Jacques Lévesque devant la trentaine de personnes rassemblées à la Cinémathèque québécoise mercredi dernier.

M. Lévesque souligne la complémentarité entre les effets spéciaux et la réalité. « Notre abstrait technique ne sert à rien s’il ne sait pas raconter une histoire et toute l’histoire ne peut nécessairement pas être racontée sans les effets visuels », soutient-il.

Pour plusieurs raisons, les effets spéciaux sont apparus dans les films de fiction. « On fait appel aux effets spéciaux parfois pour des raisons esthétiques, affirme la réalisatrice Manon Briand. C’est souvent pour pallier des plans manquants lors d’un tournage ou pour enlever le logo d’une marque que l’on n’a pas le droit de diffuser. Cela peut même réduire les coûts du film. »

En citant Gaston Gallimard, la scénariste, cinéaste et professeur de l’UdeM, Isabelle Raynauld a souligné l’importance des effets visuels. « Les effets spéciaux font revivre Jean Paul Sarte ou Albert Camus », souligne-t-elle.

 « L’utilisation d’effets spéciaux n’est pas une tradition québécoise », a précisé le cinéaste Éric Falardeau lors de la table ronde. Pourtant, on les retrouve maintenant dans tous les films de fiction québécois.

Le colloque La magie des effets spéciaux. Cinéma-Technologie-Réception se poursuit jusqu’à dimanche.

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