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La formule gagnante

L’entraîneur-chef de l’équipe de football des Carabins, Danny Maciocia, est désormais le coordonnateur de la ligne défensive. Il compte apporter sa touche personnelle sans pour autant changer complètement le système de défense.

Au cours de l’été, Danny Maciocia a présenté à ses joueurs de nouvelles stratégies pour améliorer la défense des Carabins. «Nous avons ajouté quelques nouveaux concepts que nous avons étudiés pendant la saison morte, affirme-t-il. Ce qui était très important pour nous, c’est que nos joueurs de défense soient capables de se rendre le plus rapidement possible au quartarrière de l’équipe adverse.»

Grâce à ces tactiques, l’entraîneur-chef considère que les plaqueurs et les ailiers défensifs des Carabins pourront tromper la vigilance de la ligne offensive, qui a pour rôle de protéger le quart-arrière. «Que l’autre équipe utilise le jeu au sol ou le jeu aérien, si nous sommes capables de déjouer ses bloqueurs, nous serons en mesure de créer des revirements, explique Maciocia. C’est de cette façon que nous pourrons récupérer le ballon pour les joueurs de l’attaque et marquer des points.»

Du neuf sur du vieux

Ces nouveaux concepts n’occupent qu’une place minime dans le système de jeu défensif des Carabins. Pour l’entraîneur-chef, il n’est pas question de changer la formule qui a fait des représentants de l’UdeM l’une des meilleures défenses du pays l’année dernière. «Nous avons conservé 80% de nos tactiques de la saison passée», soutient-il.

C’est justement ce souci de continuité qui a poussé Danny Maciocia à récupérer le poste de coordonnateur de la défense. « Il me paraissait évident de remplacer Noel Thorpe après son départ, surtout que je laisse l’attaque de l’équipe entre de bonnes mains», explique M. Maciocia. Le nouveau coordonnateur de l’attaque, Marco Iadeluca, prévient lui aussi qu’il n’y aura pas de grands changements. «La différence entre avant et maintenant, c’est que quand je travaillais avec Danny à l’attaque, indique-t-il, c’était lui qui prenait les décisions finales le jour de match. C’est à mon tour de prendre ces décisions.»

Les mêmes exigences

Les entraîneurs passent mais les entraînements se ressemblent. Les joueurs des Carabins sont appelés à faire de nombreux sacrifices. Le demi-défensif et étudiant au baccalauréat en éducation physique et santé Anthony Coady en sait quelque chose. «Il faut aller aux rencontres avec les entraîneurs à 16h30 tous les jours, raconte-t-il. Après la rencontre, c’est l’entraînement proprement dit, ensuite les étirements, et finalement les bains de glace.»

Danny Maciocia est conscient du temps considérable que les joueurs passent à s’entraîner. «Ils sont avec nous quatre fois par semaine durant cinq heures, excluant les jours de match, explique-t-il. Les deux jours restants, ceux qui ont des bobos se font soigner par notre physiothérapeute et les autres font de la musculation.»

«Même pendant la période hors saison, l’entraîneur demande quatre entraînements au gym et trois entraînements de course par semaine, renchérit Anthony. Si je ne vivais pas comme ça, je m’ennuierais sûrement.» Selon le demi défensif, être un Carabin est un mode de vie qu’on choisit et auquel on s’habitue.

L’équipe des Carabins refuse de se projeter trop loin et se concentre pour l’instant sur leur prochain match. Celui-ci aura lieu le 22 septembre contre l’équipe du Rouge et Or de l’Université Laval.

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