Volume 21

Touche ou touche pas ?

Faire des choix c’est l’essence même de la vie. On choisit de se lever, de manger sainement, d’étudier, de faire du sport, d’aimer, de voter, de chanter, de marcher sous la pluie, de rire et bien d’autres choses. Mais pouvons nous faire le mauvais choix?

Un choix peut nous mener au succès. C’est ce que nous prouve l’entraîneur-chef de l’équipe de football des Carabins, Danny Maciocia. En devenant le nouveau coordonnateur de la ligne défensive de l’équipe (page 8), M. Maciocia continue de miser sur celle qui a été désignée l’une des meilleures défenses du pays en 2012. Ses joueurs toucheront ou ne toucheront-ils pas le sommet cette saison ? Ils semblent en tout cas bien partis.

Un choix peut aussi provoquer des réactions contrastées. La proposition de Charte des valeurs du gouvernement péquiste a provoqué bien des remous ces dernières semaines. Cette Charte vise, entre autres, à interdire aux employés de l’État de porter tout signe religieux. Les débats sur les réseaux sociaux deviennent tellement houleux que le Journal de Montréal a décidé de censurer les commentaires les plus extrêmes sur sa page Facebook.

Un choix peut nous rendre fier. Qu’il s’agisse de faire du dumpster diving (pages 12 et 13) ou d’étudier la philosophie à l’UdeM parmi les 26 % de femmes (page 15). Les intervenantes mises en avant dans ce numéro peuvent être fières d’être ce qu’elles sont et représentent. Le prêchi-prêcha autour des clichés et des règles implicites que nous devons respecter pour faire partie de la société ne nous aidera jamais à évoluer et à devenir les hommes et femmes de demain.

Un choix peut changer une carrière. Dans le milieu de la musique, il est fréquent de voir que les maisons de production choisissent une chanson en fonction de la langue dans laquelle elle est chantée. Pourtant, c’est le potentiel tubesque qui est bien plus important (page 21). À quand une nouvelle Céline Dion? Les producteurs devraient faire confiance aux talents francophones.

Amélie Nothomb écrivait dans la Métaphysique des tubes que «le seul mauvais choix est l’absence de choix». Je suis assez d’accord avec cette théorie. Selon moi, les choix font de nous les personnes que nous sommes. Ils nous forment chaque jour un peu plus. Sans choix, je ne pourrai pas vous dire que je me suis inscrite à un cours de Zumba!

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