Les 27 et 28 août 2012, les policiers du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) pénétraient sur le campus de l’UdeM pour encadrer le retour en classe. Aujourd’hui, un an plus tard, cette tension a disparu et on peut dire que la rentrée se fait calmement, mais pas sans repos !
Complexe sportif, publicitaire, physique…
Le CEPSUM a essuyé un léger scandale avec ses affiches publicitaires dites «sexistes» montrant une jeune fille en maillot de bain associée au slogan «J’ai un beau gros complexe». À première vue, l’affiche paraît insultante, mais on comprend rapidement que le beau gros complexe en question n’est que le CEPSUM. Rien de bien méchant.
Et pourtant, en quelques jours, les plaintes pour sexisme se multiplient et l’UdeM décide de retirer ses affiches pour ne laisser qu’un gros vide publicitaire devant ses infrastructures sportives. L’équipe de rédaction vous a d’ailleurs demandé votre avis (page 5) concernant le retrait de ses affiches. Pour ma part, j’estime que la publicité était inappropriée mais pas sexiste. Je me demande combien cette bourde marketing aura couté à l’UdeM. Cinq jours plus tard, de nouvelles publicités font leur apparition devant le CEPSUM montrant des étudiants avec le slogan «J’ai fait le bon choix». Un choix moins controversé.
Une initiation qui fait des siennes
Sur la même lancée, un groupe de nouveaux étudiants de l’UdeM se sont vêtus de fausse peau animale et de plumes lors de leur initiation. Ils ont déambulé devant le pavillon Marie-Victorin la semaine dernière, provocant de vives réactions dans la communauté autochtone et s’attirant les foudres d’activistes mohawks. Un faux pas qui aurait pu passer inaperçu si une photo des initiés n’avait pas été envoyée à CBC qui s’est aussitôt emparé de la nouvelle.
Rappelons que deux ans plus tôt, un groupe d’étudiants à HEC Montréal s’étaient peint le visage en noir et déguisé en sprinter jamaïcain à l’occasion de leur initiation au CEPSUM. Les médias s’en étaient également mêlés et l’Association des étudiants à HEC (AEHEC) a dû s’excuser publiquement. Chaque année, ce rituel des initiations, qu’il soit à l’UdeM ou ailleurs, ne cesse de provoquer, volontairement ou non.
Pauline Marois et le campus Outremont
Le mardi 3 septembre l’UdeM a reçu la première ministre du Québec, Pauline Marois. Elle est venue prononcer le discours d’inauguration du Département de science politique (page 5). Elle a notamment parlé de féminisme et de l’importance pour les femmes de s’impliquer en politique.Un discours qui a su toucher plus de 600 étudiants présents dans la salle.
Un peu plus tard dans la journée, Pauline Marois accompagnée du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, Pierre Duchesne, et du ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée, ont annoncé que le Parti québécois investit 173,4 M$ dans la construction du Complexe des sciences de l’UdeM. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui s’inquiétent de l’avancement des travaux.
Au fait, bonne rentrée !