Le second Festival hip-hop de Montréal se déroule durant tout le congé pascal. Le rappeur américain Talib Kweli ainsi que le montréalais Manu Militari, qui donneront un spectacle respectivement vendredi et samedi soir, figurent parmi les têtes d’affiche.
Fondé grâce à l’initiative des quelques acteurs de la scène hip-hop québécoise, le festival vient combler un vide, selon un des organisateurs, Steve Jolin, alias Anodajay. « On trouvait ça très dommage qu’il n’y ait pas de célébration du hip-hop à Montréal, une ville de festivals, se souvient-il. Puis, il y a deux ans, autour d’une bière, on a décidé qu’il était temps de passer à l’action. »
Le tout jeune festival a énormément grandi depuis la première édition. « L’an dernier, nous n’avions que trois soirées, rappelle M. Jolin. Cette année, nous avons ajouté des soirées avec des D. J. et on espère réussir à fidéliser la clientèle. » Essentiellement axé sur le rap, le Festival hip-hop de Montréal se veut une célébration de la culture hip-hop en entier, et non seulement de la musique. « Si on avait voulu faire un festival rap, on aurait appelé ça le festival rap, souligne M. Jolin. On veut s’ouvrir au-delà de la musique. Présenter du break dance ou du graffiti. »
Les artistes rap québécois ont une place de choix dans les spectacles du festival. « Notre but est d’avoir une programmation variée, explique Anodajay. C’est pour ça qu’on présente du rap américain et français. Mais le hip-hop est en pleine effervescence au Québec et il faut mettre ça de l’avant. » La soirée Rap d’Icitte de dimanche est un bon endroit pour découvrir de jeunes artistes issus de la Belle Province.
Festival hip-hop de Montréal
Jusqu’au 1er avril