Volume 20

Après les pages Spotted, les pages Confessions fleurissent sur les campus

Après avoir déclaré leur flamme sur la page Facebook Spotted de leur université, les étudiants livrent leurs secrets sur les pages Facebook Confessions, qui se multiplient ces dernières semaines dans les universités canadiennes comme dans le monde entier. 

Le principe des pages Confessions est simple : un étudiant crée la page, puis les autres étudiants y racontent leurs secrets de manière totalement anonyme en utilisant des outils en ligne comme SurveyMonkey ou Google Forms. Les confessions vont de la blague potache ? comme cet étudiant de l’Université de Western Ontario qui avoue inscrire les coordonnées d’un professeur plutôt que les siennes quand il remplit une pétition ou un formulaire pour rejoindre un club sur le campus ? aux histoires de cœur, comme cette étudiante de l’Université de Colombie-Britannique qui avoue qu’elle dit à son copain qu’elle a des allergies, et non un rhume, afin que celui-ci continue de l’embrasser quand elle est malade.

Mais les confessions abordent également des sujets beaucoup plus sérieux. Sur la page de l‘Université de Queen’s, des étudiants font part de leur mal-être, de leur solitude ou encore de la pression de la réussite. Ils peuvent ainsi trouver du réconfort dans les réponses que les autres étudiants leur adressent. 

Cependant, des responsables universitaires s’inquiètent de problèmes de harcèlement que pourraient poser des messages publiés sur ces pages Confessions. Un article, publié mardi sur le site Mashable, rapporte qu’un cégep du Montana a fait fermer la page Confessions de l’établissement, car des propos haineux et sexuellement explicites y étaient tenus. 

Des pages Confessions ont été créées pour les Universités Concordia et McGill, mais elles sont inactives. Cette mode ne semble pas avoir encore touché les universités québécoises francophones. 

 

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