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Retour sur le Sommet

Le Sommet tant attendu sur l’enseignement supérieur a eu lieu les 25 et 26 février derniers réunissant quelques 350 personnes autour d’une même table. Quatre associations de l’UdeM reviennent sur ces deux journées de discussions sur l’éducation.

 « Nous ne pouvons qu’être déçus des résultats du Sommet, affirme le vice-président de l’Association des étudiants en philosophie de l’UdeM (ADEPUM), Simon-Pierre Chevarie-Cossette. Les dés étaient pipées pendant ce sommet qui était trop court à notre avis. » L’ADEPUM affiliée à l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) revendique la gratuité scolaire.

L’Association générale des étudiants et étudiantes en psychologie (AGEEPUM) exprime, elle aussi, sa déception. « Juste avant le Sommet nous nous sommes positionnés en faveur du gel des frais de scolarité, raconte le président de l’AGEEPUM, Gabriel Bouchard-Gaudreau. Pour nous, le gouvernement ne s’est par forcé du tout. »

Du côté de l’Association des étudiants en musique (AEMUM), on parle plutôt d’insatisfaction. « C’est certain que nous nous attendions qu’on parle de gratuité scolaire au Sommet, affirme la secrétaire de l’AEMUM, Anne-Marie Fournier. Je pense que le débat va se poursuivre, peut-être par une nouvelle grève. »

Après avoir voté en faveur d’une hausse des frais de scolarité l’année dernière, l’Association des étudiants et étudiantes en sciences économiques (AEESEUM) ne veut plus intervenir dans ce débat. « Nous ne voulons pas politiser notre association, déclare le conseiller à la vie étudiante de l’AEESUM. Nous voulons plutôt intégrer les étudiants à la vie sociale par diverses activités. »

Pendant les six prochains mois, les décisions prises lors du Sommet seront l’objet de chantiers organisés par le ministère de l’Enseignement supérieur.

 

En collaboration avec Eric Deguire

 

 

 

 

 

 

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