Une étudiante de l’Université de Genève a découvert une maison close déguisée en salon de massage dans l’une des résidences universitaire de la ville en février dernier.
Depuis plusieurs semaines, les étudiants se plaignaient d’allées et venus d’hommes «incessantes» et de la musique forte jusqu’à tard dans la nuit, mais surtout des cris d’hommes et femmes en plein ébat sexuel.
La curiosité d’une étudiante la pousse à mener l’enquête et à découvrir le Cozy Club dans l’un des étages de l’immeuble qui appartient à l’État de Genève. Le Cozy Club est un salon de massage enregistré officiellement comme un commerce dans lequel des jeunes femmes travaillent. Cependant, quand l’étudiante tombe nez-à-nez avec les hôtesses du salon ces dernières sont très dénudées pour un simple salon de massage.
Il semblerait en fait que le salon servait de prétexte pour abriter une maison close où les jeunes femmes proposaient bien plus que des massages.
La Fondation universitaire pour le logement étudiant (FULE) expliquait au magazine suisse L’Hebdo que la présence d’un tel commerce dans l’enceinte de la résidence n’est pas anodine. « Pour arrondir ses fins de mois et assurer des loyers bas aux étudiants, la FULE a pris l’habitude de louer une partie de ses locaux à des commerces », indique le magazine.
L’Hebdo a découvert également que le salon de massage existait officiellement depuis 2008, mais n’avait pas été contrôlé.
La seule façon pour les résidents de l’immeuble de faire disparaître une telle maison close serait de déposer une pétition auprès du FULE.
