De l’UdeM à Morgan Stanley, le parcours inspirant de Mael Traore

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Par Florence Aquilina
mercredi 10 mai 2023
De l’UdeM à Morgan Stanley, le parcours inspirant de Mael Traore
Mael Traore, diplômé en relations industrielles à l'UdeM. Photo: courtoisie, Mael Traore
Mael Traore, diplômé en relations industrielles à l'UdeM. Photo: courtoisie, Mael Traore
Titulaire d’un diplôme en relations industrielles de l’UdeM, Mael Traore est aujourd’hui vice-président au sein du service Stratégie d’innovation de Morgan Stanley, banque américaine prestigieuse dont les bureaux sont situés aux quatre coins du monde. Gros plan sur le cheminement professionnel inspirant de cet ancien étudiant de l’UdeM.

Après avoir travaillé chez Pratt et Whitney, une entreprise de construction de moteurs d’avions, et au sein d’Air Canada, où il s’occupait de la formation et du recrutement des employé·e·s, Mael Traore fait son entrée chez Morgan Stanley en gestion de la main-d’œuvre en août 2016. Dans le cadre de ses fonctions, il a notamment la responsabilité d’assurer une diversité des groupes au sein des employé·e·s recruté·e·s, une cause qui deviendra au fil des ans partie intégrante de son évolution au sein de la compagnie.

Il se voit ensuite proposer d’intégrer la nouvelle branche « Diversité, inclusion et philanthropie » de l’entreprise, ce qu’il accepte. Il y travaille alors pendant un an et demi. Son objectif  ? S’assurer « que la diversité [des] employés est représentative de celle où les diverses branches de l’entreprise sont localisées », explique-t-il.

La diversité au cœur de son parcours

L’ancien étudiant de l’UdeM soutient l’importance de la diversité en milieu de travail pour plusieurs raisons. Pour lui, les entreprises ont d’abord le devoir d’être un reflet de la société. Il considère la diversité comme un atout, un vecteur de « créativité ». Elle permet un échange d’expériences et d’idées variées propices à l’innovation. « On s’entend que quelqu’un qui a grandi au Burkina Faso n’a pas les mêmes expériences que quelqu’un qui a grandi aux États-Unis », illustre-t-il.

Selon M. Traore, un environnement de travail où règne « un partage d’idées inclusif, et par défaut créatif » peut avoir un résultat « extrêmement puissant » et, en conséquence, accroître la performance des employé·e·s. Il décrit le Centre technologique de Morgan Stanley à Montréal comme un environnement de travail très diversifié, où différentes cultures et langues s’entremêlent.

M. Traore au cocktail des Réseaux professionnels noirs à titre de représentant pour Morgan Stanley . Photo: courtoisie, Mael Traore

Une montée rapide des échelons

Après avoir travaillé au sein de la branche « Diversité, inclusion et philanthropie », M. Traore entre en contact avec la première femme présidente-directrice générale dans le domaine des télécommunications au Ghana, Lucy Quist, qu’il suivait sur les réseaux sociaux depuis quelque temps et qui venait de se faire embaucher chez Morgan Stanley. Tous deux bâtissent ensemble un nouveau pôle au sein de la multinationale, qui servira à la gestion du changement technologique. Depuis décembre dernier, l’ancien étudiant occupe le poste de vice-président du service Stratégie d’innovation de l’entreprise. Son rôle consiste notamment à exploiter des partenariats externes et à cibler et fournir les ressources nécessaires pour accélérer le développement et la commercialisation, dans le but de favoriser l’innovation au sein de Morgan Stanley.

Un message pour la communauté étudiante

M. Traore insiste sur l’importance de commencer à se construire un réseau professionnel dès ses études. Il recommande également aux étudiant·e·s de bien se renseigner sur les débouchés de leur programme universitaire, pour avoir en tête le type d’emplois qui leur conviendraient et qu’ils pourraient obtenir.