Culture

Le « Harlem Shake » s’invite à l’UdeM

Depuis quelques semaines, la folie du « Harlem Shake » s’empare des universités. L’UdeM ne fait évidemment pas exception à la règle puisqu’elle a participé à ce nouveau phénomène viral. Le 20 février dernier, environ 500 personnes se sont rassemblées sur la place de la Laurentienne pour danser frénétiquement.

Le « Harlem Shake » est une danse née à Harlem dans les années 1980 qui consiste à remuer les épaules de façon frénétique. Popularisée au début des années 2000, la danse n’est devenue virale qu’après la sortie de la pièce « Harlem Shake » du DJ dubstep Baauer.

Une vidéo publiée sur YouTube par un groupe de skaters australiens au début du mois de février a lancé une folie inattendue. « Je connaissais la chanson avant, mais l’ampleur que ça a pris m’a vraiment surpris », explique l’étudiant en relations industrielles Simon Wilson, qui est à l’origine du « Harlem Shake » à l’UdeM.

Au départ, Simon souhaitait créer une compétition entre les différentes associations étudiantes du campus. « Mais après avoir vu les vidéos des autres universités, je me suis dit qu’il valait mieux en faire un gros », dévoile-t-il.

Le temps enneigé n’a pas découragé les centaines d’étudiants qui se sont présentés au « Harlem Shake » de l’UdeM. « Je suis extrêmement content de la quantité de gens qui sont venus, assure Simon. Les gens se sont appliqués à faire des costumes et ça a donné un superbe résultat. » Malgré la neige, plusieurs danseurs se sont dévêtis pour la cause. Certains n’ont arboré qu’un speedo.

Ce genre de compétition entre les universités est vu d’un bon œil par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM). « Ça développe un sentiment d’appartenance envers l’Université, soutient le coordonnateur à la vie étudiante, Tiago Silva. En plus, ça rend plus effervescente la vie étudiante sur le campus. »

« Pour moi, c’est une façon de se différencier des autres universités », indique l’étudiant en relations industrielles Julien Nepveu-Villeneuve, qui a participé à l’événement. La coordonnatrice aux affaires associatives de la FAÉCUM, Marie-Philip Leduc, abonde dans le même sens. « C’est sain comme compétition, car c’est drôle et créatif », note-t-elle. « C’est aussi plus le fun que de se battre seulement sur les plans sportif ou universitaire », ajoute Julien.

Si les étudiants sont transportés par le phénomène du « Harlem Shake », celui-ci suscite toutefois la controverse. Des habitants de Harlem jugent que les vidéos virales n’ont rien à voir avec la danse originale. Certains parlent même de manque de respect. « Je crois qu’il ne faut pas trop être susceptible, c’est seulement pour avoir du plaisir », estime Simon Wilson.

Si les vidéos sont devenues virales en moins d’un mois, Simon croit qu’elles disparaîtront presque aussi rapidement. « C’est presque déjà fini, cette folie « Harlem Shake » », prévoit-il. Il s’agira probablement, tout comme les lip dub, d’une autre étoile filante dans l’univers de la Toile.

 

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