La première ministre, Pauline Marois, a promis aujourd’hui que la gratuité scolaire sera sur la table de discussion lors du prochain Sommet sur l’enseignement supérieur qui aura lieu les 25 et 26 février.
L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) avait posé un ultimatum au ministre de l’Enseignement supérieure, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, Pierre Duchesne, lundi dernier. L’association, qui représente près de 70 000 étudiants québécois répartis dans plus de 30 associations étudiantes collégiales et universitaires, avait demandé au ministre Duchesne de mettre la gratuité scolaire sur la table lors du Sommet, sans quoi, elle n’y participerait pas.
Mme Marois a tranché lors d’un congrès à Drummondville ce vendredi devant les jeunes péquistes. Ces derniers ont d’ailleurs décidé de déposer un mémoire qui comportera la proposition d’un gel des frais de scolarité jusqu’à ce que les finances publiques puissent assumer la gratuité scolaire.
« Entre ceux qui prônent la gratuité scolaire, un scénario que nous allons examiner au Sommet, et ceux qui prônent une hausse importante des droits de scolarité, il y a certainement un compromis possible », a déclaré Mme Marois devant l’assemblée.
Le ministre Duchesne a cependant déclaré que le gouvernement ne « peut pas se payer la gratuité », une position qui sera débattue lors du Sommet dans deux semaines.