Volume 20

Pauline Marois annonce, un peu narquoisement, la tenue du Sommet en février prochain. (Crédit photo : Pascal Dumont)

Des professeurs n’iront pas au Sommet ?

À l’heure où les membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) s’apprêtent à voter en faveur ou non de la proposition de boycotter le Sommet sur l’enseignement supérieur, des professeurs membres de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) expriment leur souhait de ne pas y participer. 

Les professeurs de cégeps affiliés à la Centrale syndicale nationale (CSN) reprochent au gouvernement de ne pas avoir respecté l’entente signée en août dernier qui visait principalement à embaucher 180 professeurs, et dont la facture de 31 M$ serait prise en charge par Québec. 

Selon la présidente de la FNEEQ-CSN, Caroline Senneville, l’entente n’est pas respectée puisque le gouvernement a décidé de ne prendre en charge que la moitié de la somme soit 15 M$. « C’est un non-respect flagrant d’une entente qui a été négociée de bonne foi de notre part. L’entente a été signée, la job a été faite, et bien faite. Tous les professeurs ont signé des contrats qui doivent être respectés », a-t-elle expliqué dans le journal La Presse

L’embauche de nouveaux professeurs devait faciliter le passage au nouveau calendrier académique mis en place à la session d’automne. 

Les membres de la FNEEQ-CSN se rencontreront les 7 et 8 février prochains pour prendre une décision concernant le boycott envisagé. Les membres de l’ASSÉ, quant à eux, voteront cette fin de semaine en congrès pour ou contre leur présence au dit Sommet. 

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