L’Observatoire du cinéma au Québec : échanger sur le 7e art à l’UdeM

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Par David Fillion
vendredi 3 décembre 2021
L’Observatoire du cinéma au Québec : échanger sur le 7e art à l'UdeM
Depuis février 2010, le Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal propose officiellement l’Observatoire du cinéma au Québec. Crédit photo : Denise Jans | unsplash.com
Depuis février 2010, le Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal propose officiellement l’Observatoire du cinéma au Québec. Crédit photo : Denise Jans | unsplash.com
À l’Université de Montréal, le cinéma n’est pas qu’un programme d’études ou une forme d’art. Grâce à l’Observatoire du cinéma au Québec (OCQ), le 7e art est aussi l’occasion de rassembler des personnes issues de l’industrie et du monde universitaire.

Des échanges bénéfiques pour tout le monde. Depuis février 2010, le Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal propose officiellement l’Observatoire du cinéma au Québec. Ce carrefour universitaire est un projet qu’ont élaboré le professeur André Gaudreault, également directeur de l’OCQ, et le regretté professeur Denis Héroux en 2007.

L’Observatoire offre des projections de films et propose des échanges discursifs, des réflexions ainsi que des publications sur l’univers cinématographique, et ce, de la part d’étudiants et étudiantes comme d’artisans du monde du cinéma et de théoriciens. Ainsi, puisque l’environnement fondé permet un dialogue entre spécialistes et communauté étudiante, l’OCQ ne se limite pas à une seule approche.

Entre classes de maîtres et ciné-club

Avant mars 2020, l’Observatoire offrait la formule « les mardis de l’OCQ ». Au cours de ces soirées, l’animatrice ou l’animateur pouvait être membre du personnel du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques ou encore un membre de la communauté étudiante inscrit au doctorat ou dans un programme d’études postdoctorales. La personne en charge de la soirée pouvait ainsi proposer le visionnement d’une œuvre ou des extraits de produits cinématographiques ou télévisuels. Ces projections permettaient d’entamer une discussion avec un artiste. Depuis l’implantation des mesures sanitaires dues à la COVID-19, les « mardis de l’OCQ » sont devenus des classes de maîtres en ligne.

Dans le même ordre d’idées, la formule « le ciné-club OCQ des films sur l’art », offerte depuis 2019, ne se tient désormais qu’en ligne. Animées et dirigées par la productrice, distributrice et doctorante en histoire de l’art et études cinématographiques Marie-Odile Demay, ces soirées donnent l’occasion aux spectateurs et spectatrices de réagir, de critiquer ou d’analyser plusieurs des facettes de films qui traitent le sujet de l’art.

Gratuité, bourses et dons

Depuis les débuts de l’OCQ, l’accès aux activités est gratuit. De plus, au cours d’un événement annuel, l’Observatoire remet habituellement trois bourses qui correspondent aux volets de la création, de l’engagement et de la critique. Toutefois, les éditions 2020 et 2021 n’ont pas pu avoir lieu au cours d’un 5 à 7 comme à l’accoutumée en raison des complications reliées aux exigences sanitaires.

Les principaux donateurs du projet de l’Observatoire du cinéma au Québec sont respectivement André Gaudreault, René Malo et Micheline Cambron, mais toute personne qui le souhaite peut participer.

Pour ceux et celles qui s’intéressent aux événements de l’OCQ, la dernière activité de 2021 aura lieu en ligne ce mardi 7 décembre, à 16 h 30. Le balado Camera Lucida, la série télévisée Au cœur du cinéma québécois et les enregistrements des activités passées sont également disponibles en tout temps sur le site Internet de l’Observatoire.