Les Carabins ont battu le Rouge et Or de l’Université Laval. Oui, vous avez bien lu. Les Carabins battent le Rouge et Or sur le terrain culturel : les Carabins ont diffusé cette année trois quarts de chansons francophones pendant les matchs au CEPSUM. Le Rouge et Or de son côté n’a aucune politique musicale et diffuse très rarement des chansons francophones lors de ses matchs dans la Capitale nationale.
C’est d’ailleurs la bonne nouvelle de cette fin de saison pour le football masculin, car les Carabins se sont effondrés au quatrième quart contre le Vert et Or de Sherbrooke. C’est une fin de saison crève-coeur pour l’équipe à la fiche quasi parfaite (8-1). Les joueurs et les entraîneurs ne semblent pas non plus comprendre ce qui leur est arrivé.
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Le sort de l’équipe de soccer masculine des Carabins est plus consternant. La veille de l’Halloween, les Carabins se voient attribuer sept défaites parce qu’ils ont utilisé cette saison un joueur inéligible lors de ces matchs. Les Carabins manquent donc les séries. Après avoir terminé au premier rang, c’est une fin de saison cauchemardesque.
L’entraîneur-chef, Pat Raimondo, accuse ses collègues des autres universités d’avoir dénoncé la présence illégale d’un joueur des Carabins à la ligue.
Le coordonnateur du sport d’excellence, volet académique et affaires étudiantes de l’UdeM, Jean-Pierre Chancy, en rajoute en disant que lui aussi avait des doutes sur la présence de joueurs illégaux dans d’autres équipes. Toutefois, il n’a rien dit. « Nous ne voulions pas aller dans le sens de cette règle », a-t-il dit.
Ce n’est pas glorieux comme défense. De deux choses l’une, soit la pratique est répandue à plusieurs équipes dans la ligue et alors le sort des Carabins est injuste, ou bien, les Carabins ont enfreint le règlement et méritent leur sort.
L’incertitude est mauvaise pour l’atmosphère de la ligue de soccer. Les perdants ici restent les joueurs qui se voient retirer leur victoire et ternir leur réputation.