Le second album de l’artiste torontois Diamond Rings est le fruit d’un audacieux pari, celui d’emprunter la voie de l’électro-pop dansant après avoir été la figure principale des D’Ubervilles, un groupe indie punk du milieu de s années 2000.
L’excentrique John O’Regan explore avec succès cette nouvelle avenue en nous offrant un son s’apparentant à la pop synthétique de la décennie 1980. Le musicien se permet tout de même quelques écarts, notamment avec «Put Me On», aux sonorités nettement plus rocks, et «(I Know) What I’m Made Of», durant laquelle il se permet quelques vers de rap.
Les paroles d’«Everything Speaks» présentent un optimisme et une naïveté que l’on retrouvera tout au long de l’album. Une ambiance festive se ressent à l’écoute de l’entraînante «Runaway Love», l’un des moments forts de l’oeuvre. C’est d’ailleurs l’impression que l’on garde de Free Dimensional, celle d’une célébration.
Écoute gratuite: tinyurl.com/diamondringsfreedimensional