La FAÉCUM a consulté des étudiants issus de la diversité pour une recherche sur l’inclusion

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Par Anaïs Amoros
jeudi 15 avril 2021
La FAÉCUM a consulté des étudiants issus de la diversité pour une recherche sur l’inclusion
L’objectif de ces consultations est d’émettre des recommandations à l’Université pour mettre en place ces plans d’action. Crédit : CX Insight via Unsplash.
L’objectif de ces consultations est d’émettre des recommandations à l’Université pour mettre en place ces plans d’action. Crédit : CX Insight via Unsplash.

Une centaine d’étudiants issus de la diversité ont été consultés par la FAÉCUM au cours du mois de mars. La Fédération utilisera leurs témoignages pour rédiger une recherche sur la décolonisation des savoirs et l’inclusion de la diversité en contexte pédagogique.

Selon la secrétaire générale de la FAÉCUM, Sandrine Desforges, les consultations organisées par la Fédération ont pour but de remettre à l’UdeM des recommandations claires pour rendre le milieu universitaire davantage sécuritaire et inclusif. « Cela peut toucher le contenu des cours, les interactions avec les membres de la communauté enseignante, les collègues étudiants, le caractère inclusif de certains services universitaires, énonce-t-elle. Il n’y a pas vraiment de limite en fait, ça va dépendre des témoignages reçus. »

Une démarche indépendante des plans d’action de l’UdeM

La démarche de la FAÉCUM est indépendante des plans d’action de l’UdeM adoptés en novembre dernier, qui visent à enchâsser les valeurs d’équité, de diversité et d’inclusion ainsi que les relations avec les Premiers Peuples dans les activités universitaires. L’objectif est d’émettre des recommandations à l’UdeM pour mettre en place ces plans d’action. D’après Sandrine, ces derniers sont très englobants. Les recommandations émises à l’issue des consultations permettront, selon elle, de cibler précisément les besoins des personnes visées pour y répondre de manière la plus adéquate possible.

La prochaine étape du processus sera d’analyser le contenu de ces consultations. Dès l’automne, celles-ci devraient se poursuivre en personne, si le contexte pandémique le permet.