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Gabriel Nadeau-Dubois, ex porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité étudiante (CLASSE), lors d’une journée de blocage à l’UdeM en mars dernier. (Crédit photo : Pascal Dumont)

Gabriel Nadeau-Dubois coupable

L’ex co-porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiantes (CLASSE) Gabriel Nadeau-Dubois est reconnu coupable d’outrage au tribunal. Le juge Denis Jacques de la Cour supérieur du Québec vient de rendre son verdict.

Il avait incité les étudiants à la désobéissance civique en les encourageant à forcer une injonction contre les piquets de grève à l’Université Laval déposée en court par Jean-François Morasse, un étudiant en anthropologie, qui voulait suivre ses cours.

L’avocat du militant avait plaidé l’ignorance lors du procès alors qu’une vidéo sur laquelle s’appuyait l’argumentaire de Jean-François Morasse en mai dernier, montrait M. Nadeau-Dubois lors d’un discours fait en avril, où il traitait l’étudiant de « p’tit con » qui a obtenu une injonction. 

Gabriel Nadeau-Dubois risque un séjour en prison d’une durée maximale de une année ou une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 $ selon l’article 51 du Code civil.  Gabriel Nadeau-Dubois devrait commenter ce verdict demain, vendredi 2 novembre. La sentence sera rendue le 9 novembre prochain au palais de justice de Québec.

Par voix de communiqué, l’ASSÉ dénonce le jugement de la Cour supérieure du Québec et assure son soutien à son ancien co-porte-parole. Ils se pencheront sur les recours envisageables, y compris l’appel. 

 

 *Modification apportée à l’article du Code civil le 01-11-12 à 16 h 14

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