La manifestation de cet après midi avait pour but l’amnistie des personnes arrêtées pendant le « printemps érable ». La police de Montréal a plutôt procédé à une trentaine d’arrestations.
Dans une vidéo et sur une photo, des manifestants montrent des contraventions s’élevant à 494 $ pour avoir « occuper la chaussée […] au cours d’une action concertée destinée à entraver la circulation des véhicules routiers ». Cette contravention fait référence à l’article 500.1 du Code de la sécurité routière du Québec.
Cette manifestation s’inscrit dans un mouvement international. L’organisme Via 22 Global explique sur leur site être un « collectif international » qui tente d’organiser des manifestations ou des actions tous les 22 de chaque mois à partir d’aujourd’hui. Leurs revendications dépassent la lutte contre la hausse des frais de scolarité au Québec. L’organisme dit vouloir « affirmer le besoin d’un dialogue local global renforcé – pour contrer l’ordre dévastateur imposé par l’hégémonie du système politico-économique mondial, et ses impacts sur l’éducation, la santé, l’accès à l’eau, la sécurité, la liberté d’expression ou d’association ».
Le Collectif régional de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante à Montréal (CRAM) organise quant à lui une manifestation « pour le retrait des poursuites judiciaires reliés (sic) au mouvement étudiant» dés 19 h 30 à la sortie du métro Laurier, boulevard Saint-Joseph.
