De l’absurde, de la science-fiction, une marche de zombies, un party d’Halloween : le Festival SPASM revient pour une 11e édition. Rencontre avec le président de l’évènement, Jarrett Mann, qui est également le nouveau directeur général de la radio CISM.
Pendant trois fins de semaine – jusqu’au 27 octobre prochain –, c’est plus de 70 courts métrages insolites qui s’enchaînent du Théâtre Plaza au Club Soda en passant par le Café Cléopâtre. «Nous avions encore plus de représentations avant, dit-il. Mais, maintenant, nous n’avons plus rien à prouver et nous misons sur la qualité plutôt que sur la quantité. C’est la crème de la crème que nous présentons.» Pour accéder à tous les évènements, SPASM offre un laissez -passer à 40 $.
L’une des soirées les plus achalandées est la grande soirée d’horreur du vendredi 26 octobre prochain. La tendance est aux zombies avec Happy Birthday Mr. Zombie, Montréal Zombies et Zombies Run. Une bonne suite à la marche des zombies qui a lieu le samedi précédent (voir au bas de la page). «Mais ce n’est pas juste de l’horreur, précise-t-il. Beaucoup de nos partenaires pensaient ça au début, mais l’ère des cheveux longs et des chandails avec des têtes de mort est révolue. »
SPASM en propose pour tous les goûts. Le 25 octobre, la soirée «Drôle de projection» présente des films loufoques et cocasses. Elle sera animée par le chroniqueur à Infoman, MC Gilles. De plus, un party d’Halloween old school (voir au bas de la page) misera sur les succès des 50 dernières années.
Jumeler deux emplois
Féru de musique, M. Mann a été engagé au printemps dernier comme directeur général de CISM, la radio des étudiants de l’UdeM. Il devait, à ce moment, laisser tomber la direction de SPASM. «Dans les faits, personne de l’équipe n’a été capable de reprendre le poste, affirme-t-il. J’ai dû reprendre les rênes de la gestion, même si le temps manquait. Depuis deux mois, après ma journée à CISM, à 17 heures, j’ouvre une canette de Redbull et je commence mon deuxième shift. Je travaille toute la fin de semaine également.»
Mais pas question d’arrêter. Après 11 ans, SPASM est une drogue pour son président. «Je sens que je décevrais des gens si j’arrêtais, explique-t-il. Il y aurait un manque pour les cinéastes de genre d’ici. Quand tu fais un film, tu te révèles et tu t’investis beaucoup. C’est pour ça qu’on traite les artistes comme des vedettes. Sans eux il n’y aurait pas de festival.»
Spectacles à ne pas manquer :
La marche des zombies
Deux cents zombies étaient attendus l’an dernier pour la marche des zombies. Au final, ils étaient plus de 2000! Au menu, des animations, des maquillages et une marche funèbre. « Il vous suffit d’apporter vos vieux vêtements et une poudre blanche pour devenir un mort-vivant », explique le directeur du Festival SPASM, Jarrett Mann.
Place des Festivals, Coin Jeanne-Mance et Sainte-Catherine Ouest
20 octobre, dès 15 heures
Gratuit
Programme double : No Futur et Les Inclassables
Loin de l’horreur, No Futur propose une compilation de films d’anticipation et de science-fiction dont l’action est située dans un futur hypothétique. Puis, Les Inclassables présentent les coups de coeur de l’équipe de programmation à 21 heures. Comme son nom l’indique, les courts métrages présentés sont aussi variés qu’inclassables.
Théâtre Plaza 6505, rue Saint-Hubert
18 octobre, 19 heures
10 $
Party d’halloween Old School
Pour la soirée de fermeture de la 11e édition, les organisateurs ont amené le concept Beat the clock au Théâtre Plaza. C’est l’occasion de danser sur les succès des 50 dernières années, à raison d’une décennie par heure. Le DJ Éric Samson de l’émission La swompe de CISM s’occupera du mix. Dans l’esprit de SPASM, le costume est obligatoire.
Théâtre Plaza, 6505, rue Saint-Hubert
27 octobre, 21h30
10 $ en prévente/15 $ à la porte