Continuer de s’enrichir auprès des Cercles

Le projet des Cercles, né en septembre 2024, se poursuit cette année. Dans le cadre d’une entrevue pour Quartier Libre, la coordonnatrice de celui-ci, Geneviève Létourneau-Guillon, explique à quoi s’attendre dans les mois à venir.

Les Cercles, qui sont des collectifs étudiants, ont pour but de rassembler leurs participant·e·s autour d’une thématique et d’un projet commun, et de faire en sorte que les étudiant·e·s s’impliquent à l’Université en dehors de leurs cours. À ceux de l’année dernière, les cercles Gaia pour l’environnement et Vinci pour l’intelligence artificielle, s’ajoutent deux nouveaux : le cercle Démos pour la démocratie et la justice sociale ainsi que le cercle Muse pour les arts et les langues. Les collectifs se réunissent sur les différents emplacements de l’Université, comme les campus MIL, de la montagne et de Laval. Les organisateur·rice·s espèrent recruter entre 20 et 30 étudiant·e·s par cercle cette année. 

Les participant·e·s aux Cercles peuvent compter sur le soutien de mentor·e·s et de professeur·e·s spécialistes des domaines abordés, qui les accompagnent dans le développement de leurs projets. « On laisse vraiment le relais aux étudiants de se saisir des Cercles et d’en faire ce qu’ils souhaitent, précise toutefois Mme Létourneau-Guillon. C’est un projet d’implication étudiante où on se réunit en groupe autour d’un intérêt commun, d’un défi de société. »

« Ce sont souvent des activités qui visent à faire avancer les réflexions, mais aussi à mieux faire connaître les enjeux à un grand public », indique la coordonnatrice. L’an passé, le cercle Vinci a donc développé un balado pour réfléchir aux défis que soulève l’intelligence artificielle. Le cercle Gaia a quant à lui mis en place un projet de « classe extérieure » avec des ateliers qui mélangeaient nutrition, cuisine et questions environnementales. Celle-ci s’est tenue sur le site de l’ancien hippodrome de Montréal et a inclus un atelier de cuisine, suivi d’une conférence sur des sujets reliés à l’environnement, notamment les enjeux des tiques et du climat. Par la suite, les étudiant·e·s ont arraché des plantes envahissantes et nuisibles sur le site.

Dans le nouveau cercle Muse, dédié aux arts et aux langues, « on pourrait s’attendre à des installations artistiques, à la création d’une œuvre ou à un projet sur la démocratie, comme des notes politiques, ajoute Mme Létourneau-Guillon. Mais pour ces deux nouveaux cercles, la page est blanche, donc il y a un potentiel de créativité, puis c’est vraiment un choix collectif entre eux. »

S’impliquer en dehors de l’Université

Trois activités auront lieu entre octobre 2025 et mai 2026, en plus de l’implication volontaire des étudiant·e·s, pour faire jaillir des idées. « Les membres se rencontreront une première fois pendant une activité de lancement, et une activité de démarrage permettra de faire un remue-méninges, détaille la coordonnatrice. Il y aura également deux retraites, dont une à l’automne durant deux journées en octobre. On y parlera, par exemple, de collaborations, de partage de responsabilités ainsi que de consensus. » La retraite d’hiver, prévue entre fin janvier et courant février, reprendra le même type d’activités et inclura un travail intensif, des contacts avec les membres de l’équipe, les professeur·e·s présent·e·s à titre de soutien et les partenaires qui leur prodigueront des conseils.

L’étudiante à la maîtrise en droit des affaires Zoé Schwindt a participé au cercle Vinci l’an dernier et en garde un bon souvenir. « Pour le balado, il s’agissait de ma première expérience en radio et cela m’a beaucoup plu, témoigne-t-elle. Ça a été l’occasion de rencontrer des personnalités très intéressantes, comme Ana Semedo, que nous avons reçue pour notre premier épisode et qui fait un travail remarquable en faveur de la promotion de l’intelligence artificielle responsable. Lorsque les premiers épisodes ont été montés, les écouter et les publier nous a donné un véritable sentiment d’accomplissement. ». Pour elle, s’impliquer au sein du cercle a été un moyen de s’engager à l’Université, mais aussi de rencontrer des pair·e·s ayant des centres d’intérêt similaires.

« Les étudiantes et étudiants s’impliquent de façon volontaire et à des degrés variables, précise Mme Létourneau-Guillon. Un noyau plus engagé consacre quelques heures par semaine et fait avancer le projet collectif, tandis qu’un plus grand nombre contribue de façon ponctuelle, par exemple quelques heures par mois. » Les étudiant·e·s se rencontrent donc à leur rythme et décident eux-mêmes de la fréquence des rencontres. « Ça peut être aux deux semaines, ou encore chaque semaine », ajoute-t-elle. 

Pour participer à l’activité de démarrage, les personnes qui le souhaitent ont jusqu’au 29 septembre pour s’inscrire par le biais du formulaire en ligne. La coordonnatrice des Cercles rappelle que les étudiant·e·s peuvent tout de même rejoindre les collectifs tout au long de l’année et n’ont pas besoin de posséder des connaissances préalables dans les domaines abordés pour participer.

Pour s’inscrire : Formulaire d’inscription aux Cercles

Crédit de la photo de couverture : Inès Boutarfa, photographe

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