Alors que la 21e édition de la Semaine québécoise de réduction des déchets (SQRD) avait lieu la semaine dernière, l’UdeM suit le pas et lance une campagne de sensibilisation à la réduction des déchets sur le campus du 28 octobre au 1er novembre.
Toute la semaine, des représentant·e·s de la Ville de Montréal ainsi que des étudiant·e·s membres de l’Écoescouade de l’Unité de développement durable de l’UdeM animent un kiosque à l’entrée du pavillon Jean-Brillant et devant la cafétéria du même pavillon pour sensibiliser la communauté étudiante à l’importance de la gestion des déchets, plus spécifiquement à l’enjeu de la contamination des bacs de tri.
Des concours pour sensibiliser
Les étudiant·e·s peuvent participer à un concours organisé par la Ville pour mettre l’accent sur l’importance de composter à la maison en balayant un code QR et en répondant à trois questions sur le tri des déchets. Les gagnant·e·s recevront un prix offert par les Marchés publics de Montréal.
L’UdeM propose, quant à elle, un concours pour remporter des prix offerts par la librairie de l’Université. Les personnes qui souhaitent participer doivent simplement balayer un code QR et répondre à dix questions en lien avec les bons gestes à adopter en matière de gestion des déchets.
La gestion des déchets, un enjeu constant
« Un bac de recyclage contaminé risque d’être perdu » et donc de se retrouver dans un site d’enfouissement, explique la conseillère en gestion des matières résiduelles pour l’UdeM, Anjali Caillat. Comme la population étudiante se renouvelle régulièrement sur le campus, la conscientiser constamment sur le tri des déchets devient crucial.
De plus, certain·e·s étudiant·e·s internationaux·ales proviennent de pays où le compost et la consigne n’existent pas, et n’ont donc parfois aucune connaissance en matière de gestion des déchets. Quant à ceux et celles originaires de pays sensibilisés à ces enjeux, ils doivent tout de même s’adapter, car la couleur des bacs diffère d’un pays à l’autre.
Mme Caillat souligne que de nombreuses notions sont à apprendre en matière de gestion responsable des déchets : par exemple, la différence entre les déchets monomatières, c’est-à-dire ceux dont la composition se résume à un matériau, et ceux multimatières, constitués de deux matériaux ou plus. En effet, seuls les premiers sont recyclables. C’est la raison pour laquelle une tasse à café en carton recouverte d’une fine pellicule de plastique luisante ne l’est pas, ce que peu de personnes savent, même au Québec.
« Ce qu’on met dans le bac a un impact », poursuit Mme Caillat. Si l’UdeM souhaite faire baisser le taux de contamination de ses bacs de tri, il faut « que les gens se sentent concernés ». De plus, une fois qu’une personne comprend qu’elle peut faire une différence, elle peut sensibiliser son entourage.