Société

L’UdeM continue de chuter dans le classement des meilleures universités au monde

L’UdeM ne fait plus partie des 150 meilleurs établissements d’enseignement supérieur à l’échelle internationale, selon le dernier classement du site Internet Quacquarelli Symonds (QS). Sa place n’a d’ailleurs fait que chuter ces quatre dernières années.

Selon le palmarès des universités établi par le site Internet Quacquarelli Symonds (QS), l’Université de Montréal (UdeM) se classe désormais à la 159e place à l’échelle mondiale pour l’année 2025. Ce classement s’inscrit dans le cadre d’une chute continue. En effet, l’établissement, qui regroupe aussi HEC Montréal et Polytechnique Montréal, occupait la 111e place en 2022, la 116e en 2023 et la 141e en 2024.

La position de l’UdeM au sein de ce palmarès s’explique notamment par son faible score obtenu en matière de « réputation de l’employeur » (32,8 %). D’autres indicateurs sont également faibles, comme celui de la « réputation universitaire » (55,5 %) ou encore celui du nombre de « citations par faculté » (19,3 %). Au total, l’UdeM obtient une note finale de 51,3 %, grâce notamment à un résultat élevé en matière de « durabilité » (91,4 %) et de « réseau international de recherche » (84,9 %).

Ce classement, effectué sur la base de 1 500 universités partout dans le monde, se fonde notamment sur l’analyse de 16,4 millions d’articles scientifiques ainsi que sur les avis de 151 000 membres du corps professoral.

Quelques chefs de file   

Selon QS, parmi les 150 meilleures universités se trouve l’Université de Toronto, qui occupe la 25e place à l’échelle mondiale et la 1re au Canada. Son score général de 84,1 % témoigne de plusieurs forces, comme la « réputation universitaire » (99,7 %), les « possibilités d’emploi » (98,7 %) et le « ratio d’étudiant·e·s internationaux·ales » (96,9 %).

L’Université McGill suit, à la 29e position du classement international. Sa note globale de 83 % indique aussi certains points forts, comme les « possibilités d’emploi » (98,3 %), le « réseau international de recherche » (94,2 %) et la « réputation universitaire » (94,3 %).

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