L’UdeM propose de nouveaux collectifs à ses étudiant·e·s afin de nourrir le sentiment d’appartenance et l’innovation. Quartier Libre est allé à la rencontre de Juan Torres et Katrina di Bacco, membres fondateurs du projet, pour en savoir plus.
L’année scolaire 2024-2025 marque le début d’un tout nouveau type d’engagement étudiant sur le campus : les Cercles. Conçus par une petite équipe de chercheur·euse·s, ils se composent d’une trentaine d’étudiant·e·s de disciplines variées, qui se rencontrent pour trouver des solutions concrètes à des enjeux de société.
Les deux Cercles inauguraux portent sur l’intelligence artificielle (IA) et l’environnement. Le Cercle Vinci s’intéresse tout particulièrement « à l’IA et à la santé, ainsi qu’à la mise en œuvre efficace et responsable de l’IA », tandis que le Cercle Gaïa « s’attaque à la crise climatique et à la transition écologique, pour l’avenir de la planète. »
Bien que les étudiant·e·s puissent déjà s’impliquer de plusieurs façons, les organisateur·rice·s souhaitent « amener cet engagement à un niveau plus puissant, plus amplifié », explique le professeur titulaire à la Faculté de l’aménagement et membre fondateur des Cercles, Juan Torres.
Ces Cercles, avec un grand C, sont effectivement complets sur tous les plans, puisqu’ils nourrissent le sentiment d’appartenance, de reconnaissance et d’implication de la communauté étudiante, en plus de lui offrir des occasions de socialiser.
Activités scientifiques et de réseautage, ateliers de création interdisciplinaires, retraites, participation à des congrès et même des activités festives sont prévues pour stimuler l’apprentissage, la créativité et l’intégration des étudiant·e·s.
Ainsi, à long terme, M. Torres souhaiterait que tous les étudiant·e·s de l’UdeM soient inscrit·e·s à un Cercle afin de profiter d’un parcours universitaire optimal.
S’engager pour créer des liens
L’étudiante au doctorat à la Faculté de médecine vétérinaire Katrina di Bacco est responsable du Cercle Gaïa. Elle souligne les avantages de s’engager dans ces Cercles au-delà d’une simple expérience pour enrichir un CV et mentionne l’importance pour les étudiant·e·s de trouver une communauté présentant des centres d’intérêt et un niveau d’engagement similaires. De plus, plusieurs des participant·e·s ont le potentiel de devenir des ami·e·s. Katrina évoque également la valeur dans l’échange « de donner et de recevoir », et comment cette dynamique donne autant d’énergie aux étudiant·e·s impliqué·e·s qu’à la communauté de l’UdeM.
Pour les personnes qui souhaitent prendre part à un Cercle, mais qui appréhendent une charge de travail considérable, deux types d’engagement sont possibles : de base ou en immersion complète. La doctorante estime que les étudiant·e·s inscrit·e·s dans un programme à temps plein peuvent parfaitement choisir l’engagement de base, et que le degré d’implication peut s’adapter à la réalité de chacun·e.
Les personnes qui le souhaitent peuvent s’inscrire en ligne jusqu’au 29 septembre prochain, et l’activité de lancement aura lieu le 2 octobre.
Plus d’informations sur les Cercles se trouvent sur le site Internet d’UdeM Nouvelles.