Société

Le Centre québécois de formation en aéronautique est la seule école publique de pilotage dans la province. (Crédit : Ross Parmly)

Climat abusif dans l’aéronautique du Cégep de Chicoutimi

La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a déclaré prendre ces révélations au sérieux.

Selon la trentaine de témoignages récoltés par la journaliste Marie-Maude Denis, des instructeurs ont adopté des comportements agressifs et dangereux à l’égard des élèves durant des séances de vol. Des étudiantes, actuelles et anciennes, ont aussi relaté avoir été victimes d’abus sexuels et avoir reçu des propos dégradants de la part d’élèves et d’éducateurs.

Mme Déry a indiqué qu’elle allait faire un suivi serré auprès de l’établissement pour la mise en place d’un plan d’action, afin de restaurer un climat sain et sécuritaire. Dans une publication sur la plateforme X, anciennement Twitter, l’élue a qualifié les situations rapportées de « troublantes et inacceptables ».

Si plusieurs témoignages ont salué le travail de la majorité des membres du personnel du Cégep de Chicoutimi, ils reprochent toutefois à l’administration une complaisance envers les comportements d’une minorité de moniteurs.

En réaction à ces révélations, le directeur général du Cégep de Chicoutimi, André Gobeil, a présenté des excuses officielles au nom de son établissement et du CQFA, seule école publique de pilotage dans la province. Ce centre permet d’accéder à la licence de pilote à des frais abordables, alors que la formation coûte plus de 100 000 $ dans le secteur privé.

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