Culture

Rafael Payare a reçu un doctorat honoris causa de l’Université de Montréal.
Rafael Payare a reçu un doctorat honoris causa de l’Université de Montréal. Crédit photo : Joëlle Simard-Lapointe

L’UdeM honore le chef d’orchestre Rafael Payare

Le jeudi 14 septembre dernier, le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, et le chancelier de l’Université, Frantz Saintellemy, ont attribué un doctorat honorifique au directeur musical de l’OSM, Rafael Payare. Pour la première fois de sa carrière, le maestro a eu le privilège de recevoir cette plus haute distinction universitaire, qui reconnaît la compétence et l’excellence de personnalités.

Une fierté made in Québec

«Recevoir un doctorat honorifique de l’Université de Montréal, la plus grande université francophone en Amérique du Nord, est un honneur qui suscite en moi l’émotion et éveille un sentiment de responsabilité, a indiqué M. Payare. La musique et l’éducation sont deux fabuleux outils qui offrent de nouvelles perspectives tout en érigeant des ponts entre les cultures et les nations […] La musique devrait être un droit, non un privilège.»

Les honneurs lui ont été rendus juste avant que ne commence la troisième représentation du concert d’ouverture de la saison de l’OSM, intitulée «Le sacre du printemps par Rafael Payare».

M. Jutras a profité de l’occasion pour exprimer son admiration pour le chef d’orchestre. «Nous sommes fiers que le premier doctorat honoris causa remis à Rafael Payare porte le sceau de l’Université de Montréal, a-t-il déclaré. Bien que son entrée en poste à l’OSM en 2021 soit relativement récente […], son parcours de vie exceptionnel est quant à lui en mesure d’inspirer nos étudiants et étudiantes. Il est la preuve vivante que l’éducation change des vies et qu’avec un peu d’aide, toute personne talentueuse, passionnée et déterminée peut trouver son chemin vers le sommet.»

Le chancelier de l’UdeM a rappelé le parcours «?exceptionnel?» du musicien d’origine vénézuélienne, qui a choisi de s’installer à Montréal. «Vous avez adopté notre ville en choisissant d’élever vos filles ici, vous avez adopté notre langue, a ajouté, fièrement, M. Jutras. Vous avez même adopté notre hiver! Il n’en fallait pas plus pour gagner le cœur des Québécois et des Québécoises.»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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