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Photo : JFB UQAR sur Wikimedia Commons CC.

Des étudiant·e·s de l’UQAR suspendent la coupe d’arbres matures

Des étudiant·e·s de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) ont obtenu le 1er juin dernier un moratoire sur la coupe d’arbres situés sur le campus. Une pétition ayant recueilli plus de 850 signatures a convaincu l’administration de l’Université de suspendre le projet de réaménagement d’un rond-point. Celui-ci prévoyait l’abattage d’une douzaine d’arbres matures.

L’étudiante à la maîtrise en écologie végétale à l’UQAR Alice Atikessé a lancé la pétition le 25 mai dernier après avoir constaté la présence de rubans rouges sur les troncs d’une douzaine d’arbres visés par un abattage. Dans sa pétition, elle déplore que ni la communauté étudiante ni le corps professoral n’aient été consultés pour ces travaux.

L’étudiante soutient également que la coupe d’arbres matures constitue une perte d’un patrimoine naturel d’âge vénérable qui contribue à la biodiversité de l’Université. En effet, sur la douzaine d’arbres visés, la moitié ont plus de 60 ans et étaient donc présents sur le campus avant la fondation de l’établissement.

Le moratoire obtenu par les contestataires est survenu in extremis, alors que les travaux devaient commencer dès la fin du mois de mai.

Une révision du projet en vue

À l’issue d’une rencontre avec des étudiant·e·s, l’administration de l’UQAR s’est dit prête à revoir les plans de réaménagement et à consulter la communauté étudiante lors du processus de révision.

Le projet initial, estimé à deux millions de dollars, visait à remplacer un rond-point par une large boucle de circulation afin d’assurer une plus grande sécurité pour les utilisateur·trice·s de transports actifs et collectifs. Les plans comprennent également le rétrécissement des espaces de stationnement et l’augmentation d’espaces verts.

Pour compenser les coupes nécessaires à la réalisation des travaux, il était prévu que 38 arbres supplémentaires garnissent le campus. Dans sa pétition, Alice Atikessé mentionne également que les arbres matures auraient été remplacés par de jeunes pousses fragiles face au rude climat hivernal.

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