Les premiers rayons de soleil de la fin mars n’ont trompé personne. Ils ont donné à tous et à toutes un avant-goût de la fin de session qui s’en vient, ont envoyé la promesse de terrasses estivales, de nuits blanches troquées contre des bières blanches. Bien sûr, personne n’a été dupe. La neige ne dit jamais son dernier mot la veille d’une Saint- Patrick. Elle préfère tester notre résilience jusqu’au bout. Il faut mériter son bel été, travaux terminés à la clé.
Cette année, malgré tout, ces rayons de soleil précoces ont eu une saveur différente : celle d’une COVID-19 qui s’estompe, qui n’occupe plus le devant de la scène. Encore une fois, personne n’est dupe. Encore une fois, la résilience est de mise. La crise sanitaire n’en est sans doute pas à sa dernière tempête, ou du moins à sa dernière vague.
Après deux ans de voyage en eaux troubles, il est toutefois légitime d’espérer arriver à quai prochainement. D’accoster, fébriles, encore sonnés par nos haut-le-coeur, mais parés pour une nouvelle vie plus sereine. Une vie qui nous offrirait cette fois un été sans restrictions et le luxe d’une année universitaire complète sans confinement ni couvre-feu.
Le tout en tenant entre ses mains un magazine toujours prêt à recueillir sur le terrain, avec son équipe de journalistes, les histoires du village que constitue l’UdeM. En effet, pas question de rester dans le vague quant aux réalités universitaires ! La vie nous le rabâche déjà assez : ne soyons jamais dupes.
Pour retrouver le magazine d’avril en lien avec ce court édito, c’est par ici.