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La responsable des communications et des événements du CEuMONTRÉAL estime que l’EDI est dans l’air du temps, mais qu’embrasser une idéologie et non seulement de suivre le courant est nécessaire. Crédit photo: courtoisie du CEuMONTRÉAL

Une conférence « pour bâtir le monde de demain »

Repenser les biais individuels pour améliorer les possibilités de l’avenir. Avec la conférence intitulée « Entrepreneuriat inclusif et diversifié, pour bâtir le monde de demain », le CEuMONTRÉAL invite le grand public à une soirée virtuelle pour découvrir les multiples façons dont celui-ci peut envisager l’EDI en affaires. « Nous parlerons d’entrepreneuriat et d’EDI, mais tout ça en même temps, résume la responsable des communications et des événements du Centre, Géraldine Dumesnil. Nous aurons deux volets. Le premier sera avec les panélistes, qui sont des spécialistes dans ces deux domaines, et qui parleront de leurs parcours et constats personnels. Pour le second volet, il sera question de présenter des startups où l’EDI est au cœur même des idées derrière les compagnies. »

Mme Dumesnil estime que sensibiliser les étudiant·e·s et les jeunes entrepreneur·euse·s à penser l’EDI dans leurs projets pour bâtir un monde meilleur est important, car, selon elle, un manque de représentation et d’égalité se fait encore sentir à plusieurs niveaux. « Les femmes sont encore sous-représentées, déplore-t-elle. Au niveau des groupes ethniques et des minorités visibles, c’est encore pire. »

Intervenant·e·s et jeunes entreprises

La soirée du 30 mars prochain réunira trois intervenant·e·s qui discuteront de la façon dont l’EDI a inspiré leur parcours, ou comment celle-ci est mise en place dans des opérations pratiques et des étapes qui dépassent les sélections d’embauche.

Ces trois spécialistes sont, la fondatrice de la Chaire BMO en diversité à l’UdeM, Tania Saba, le diplômé en droit et fondateur de la société Pour 3 points, Fabrice Vil, ainsi que la spécialiste en inclusion et associée directrice pour l’Est du Canada chez EY, Anne-Marie Hubert.

La soirée leur permettra de donner des précisions sur l’EDI, leurs expériences et constats, mais aussi sur la façon dont cette approche est possible à mettre en vigueur par des procédés courants. Mme Dumesnil explique à Quartier Libre que ces procédés peuvent être aussi simples que choisir des fournisseurs en fonction de leurs politiques sur l’EDI.

Quatre jeunes entreprises suivront la présentation des intervenant·e·s pour montrer comment l’EDI est au cœur même de l’idée derrière elles, mais aussi comment la combinaison de celle-ci et de l’intelligence artificielle (IA) peut amener à changer les choses.

Ces jeunes entreprises sont Elance, spécialisée dans la création d’espaces inclusifs, Digno solution, une approche de recrutement basée sur les compétences et l’inclusion, Helis.ai, une plateforme où l’IA permet aux employeur·euse·s de sélectionner des candidat·e·s tout en respectant les protocoles d’EDI de leur compagnie, et Braindlab, un outil numérique qui présente plusieurs pistes pour inclure la neuro diversité dans les espaces de travail. « C’est important à souligner : l’EDI, ce n’est pas que la couleur, l’ethnie ou le genre », résume Mme Dumesnil.

Supplanter la mode

La responsable des communications et des événements du CEuMONTRÉAL estime que l’EDI est dans l’air du temps, mais qu’embrasser une idéologie et non seulement de suivre le courant est nécessaire. « Je sais qu’il y a beaucoup de choses qui se font en ce moment, précise-t-elle. C’est devenu un peu un sujet “à la mode”, mais il ne faut pas que ce soit juste une mode, il faut que ce soit un enjeu. »

La conférence du 30 mars prochain ne sera proposée qu’en ligne, et une inscription sera obligatoire afin de pouvoir y assister. L’événement, d’une durée de 1 h 30, sera gratuit et permettra au grand public de s’entretenir avec les invité·e·s.

 

 

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