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L’UdeM lance une étude sur la spiritualité des jeunes

« Plus la qualité de notre vie spirituelle est bonne, meilleur est notre état de santé mentale en pandémie. » Voilà ce qu’a révélé un sondage mené au printemps 2020 auprès de 2 754 étudiants et employés du Réseau de l’Université du Québec.

Bien que la notion de spiritualité se rapporte traditionnellement à la religion, elle peut se définir plus largement selon différentes approches comme la quête de sens ou la quête de soi, par exemple. Le Québec comprend autant de personnes athées que croyantes, et la majorité des francophones sont non-croyants, selon un sondage lancé par Le Devoir en octobre 2021 auprès de 1 545 Canadiens, qui révèle que 54 % des 18-34 ans interrogés se déclarent non-croyants.

Au-delà de la croyance

L’étude de l’UdeM et du CSP cherche à identifier quels sont les lieux d’appartenance, d’expérience et de croissance chez les jeunes, mais aussi ce qui les dépasse, les émerveille et donne de la profondeur à leur vie ainsi qu’à leurs engagements.

Au-delà de la notion de croyance, la recherche sur la spiritualité des jeunes cherche à identifier, à l’aide d’un questionnaire de moins de vingt questions, les causes qui leur sont importantes. Environnement, pauvreté, éducation, progressisme, immigration ou encore santé mentale, voici quelques exemples de causes parmi celles mentionnées dans le questionnaire.

Le professeur et chercheur à l’Institut d’études religieuses de l’UdeM Jean-Marc Barreau et l’étudiante-chercheuse à la maîtrise en théologie pratique option santé et spiritualité Lissa Dormoy Boulanger dirigent la recherche, qui a pour objectif de proposer un plan d’action pour répondre à l’ensemble de ces enjeux. Tous deux collaborent avec l’agente de développement personnel et spirituel du CSP Chantale Prévost.

L’étude est menée grâce à un don du Centre au Fonds de recherche sur le deuil en période de pandémie, créé par le M. Barreau à la Faculté des arts et des sciences de l’UdeM en 2020.

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