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Santé et enseignement : des carrières repensées en raison de la pandémie

Dans le cadre de son étude, l’organisme Academos a interrogé 4 200 étudiants canadiens âgés de 14 à 30 ans, dont 3?200 Québécois francophones ou anglophones. Ceux-ci ont considéré que certains corps de métiers ont perdu de leur intérêt à cause de la pandémie, ou au contraire, se sont révélés plus attrayants.

La moitié des personnes interrogées ont changé d’avis quant à leur vocation dans les domaines de la santé, de l’enseignement, du droit ou encore des services sociaux, communautaires et gouvernementaux. 

La santé au cœur de la pandémie

Les métiers de la santé sont les plus sollicités depuis le début de la pandémie. L’étude révèle que 29 % des étudiants intéressés par ce domaine s’en sont détournés à cause des conditions de travail difficiles. Le rapport dévoile le témoignage d’un étudiant qui estime que les travailleurs de la santé ont beaucoup de pression et qui ne veut surtout pas vivre la même expérience.

Néanmoins, 22 % des Québécois qui songeaient avant la pandémie à entreprendre une carrière dans le domaine de la santé ont confirmé leur ambition. L’explication soulevée par Academos est que les métiers de la santé se révèlent utiles, ce qui inspire les étudiants.

L’enseignement plus utile qu’il n’y parait

L’enseignement est le second secteur repensé par les étudiants à cause de la pandémie. L’étude indique que 23 % de ceux qui souhaitaient se tourner vers ce domaine se sentent désormais découragés, car le métier d’enseignant ne sera plus jamais le même, selon eux.

Toutefois, 27 % des jeunes intéressés par l’enseignement avant la pandémie ont confirmé leur souhait de faire carrière dans ce domaine, en raison du rôle important que tiennent les professeurs en période pandémique. « J’ai plus envie de travailler dans le domaine de l’enseignement, car j’ai vu à quel point les professeurs peuvent changer la vie d’un élève », témoigne l’un des participants à l’étude.

D’autres secteurs comme ceux des arts, de la culture, des sports et des loisirs sont affectés par la pandémie. Ceux des sciences naturelles, de la vente et des services, de la gestion et des affaires, de la finance et de l’administration sont quant à eux moyennement touchés, selon le rapport. Celui-ci indique que les opinions s’équilibrent entre intérêt et désintérêt de la part des jeunes pour ces domaines-ci depuis le début de la pandémie (entre 35 % et 50 %).

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