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COVID-19 : la manifestation pour le climat reportée

« Dû aux mesures d’urgence imposées par l’administration Legault dans les derniers jours, nos différentes actions à travers la province se voient modifiées par les prises de précautions nécessaires, a publié mardi la CEVES sur sa page Facebook. Étant un mouvement s’étalant sur l’entièreté du “Québec”, les modus operandi varieront selon les communautés et les campus. »

Membre de la branche UdeM de la CEVES, Éva Giard explique que le groupe de l’UdeM travaille pour proposer différentes solutions en ligne. « Concernant la semaine de la transition, on est en contact avec les conférenciers pour adapter leurs contenus en ligne, explique-t-elle. Mais on voit plus ça comme des activités pour la quarantaine plutôt que comme étant la vraie Semaine de la transition. »

Une plateforme en ligne

Les étudiants souhaitent également mettre sur pied une plateforme Internet pour que la communauté fasse part de ses besoins. « Via notre plateforme, les personnes qui ont des besoins pourraient être redirigées vers des groupes d’aide habilités à y répondre, indique-t-elle. On veut faire une compilation de toutes les ressources disponibles. Plus que jamais, nous voulons encourager et nous concentrer sur les initiatives locales. »

Éva ajoute que la plateforme sera un endroit où il sera possible de s’exprimer en partageant des photos, de la poésie ou d’autres formes d’expression créative. Elle reste positive et préfère voir le confinement comme l’occasion d’engager des discussions et de réfléchir à la transition environnementale.

Pour remplacer la manifestation du 3 avril, une grève des cours en ligne est envisagée. Éva reconnait toutefois que l’effet ne sera pas le même. « Nous sommes en train de communiquer avec les associations pour voir ce qu’elles veulent faire », précise l’étudiante.

Le lien entre la situation de crise et l’environnement.

Selon Éva, un parallèle peut être fait entre la situation actuelle et la crise environnementale, notamment dans le manque de réactivité des gouvernements. « Cette crise internationale est également l’exemple que les gouvernements peuvent se mobiliser et agir concrètement sur un sujet lorsque la situation l’exige », développe-t-elle.

Elle attend des gouvernements qu’ils proposent une réponse similaire pour la crise environnementale.

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