La campagne 2019 d’Amnistie internationale, qui prendra fin le 31 janvier 2020, a pour objectif de soutenir des jeunes de divers pays dont les libertés ont été bafouées et de leur donner espoir, en leur envoyant des cartes de vœux. « Cette année, la campagne vise des jeunes de 18 à 25 ans, dont les droits humains fondamentaux n’ont pas été respectés » explique la vice-présidente à l’organisation des évènements du comité Amnistie internationale de la Faculté de droit de l’UdeM, Viviane Roy.
L’étudiante en droit raconte que certains jeunes ont été emprisonnés sans avoir eu accès à la justice, et que d’autres font l’objet de disparition. « Au Soudan du Sud, un jeune de 15 ans a été condamné à mort sans avoir pu bénéficier d’un avocat lors de son procès », précise-t-elle.
« Une méthode qui a fait ses preuves »
Viviane ajoute que les cartes de vœux, envoyées par la poste, ne parviennent pas toujours à leurs destinataires. « Le principe est surtout que les autorités responsables de la situation de ces personnes voient que la communauté internationale est au courant, développe-t-elle. Cette méthode a fait ses preuves, il y a déjà des gens qui ont été libérés à la suite de cette campagne, donc ça a un impact. »
Selon Amnistie internationale, 77 % des personnes emprisonnées ayant reçu une de ces lettres ont ensuite été libérées. L’ONG indique qu’en 2018, plus de 6 millions de cartes de vœux ont été envoyées dans plus de 208 pays. Au Québec, ce sont 80 000 cartes qui ont été envoyées lors de la dernière édition.