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Une carcasse de femelle béluga a été retrouvée le long du Saint-Laurent le 18 octobre dernier, avant d’être transportée dans la salle de nécropsie de la faculté de médecine vétérinaire de l’UdeM.

L’UdeM engagée pour la survie du Béluga

Créé il y a plus de trente ans à l’initiative d’un étudiant de l’UdeM, Daniel Martineau, dans le cadre de sa maîtrise, le programme mené par la Faculté de médecine vétérinaire vise à déterminer les causes du décès de l’animal en faisant une autopsie et des analyses toxicologiques.

Pas assez de cours en santé de la faune

Certains étudiants en médecine vétérinaire aimeraient suivre davantage de formations sur la faune pendant leur cursus universitaire. « Je pense que l’UdeM pourrait mettre l’accent sur la santé de la faune en lien avec l’environnement, parce que c’est très intéressant, mais il y a très peu de cours », regrette une étudiante de cinquième année en médecine vétérinaire à l’UdeM, Stéphanie Tremblay-Chapdelaine. Selon elle, le manque de professeurs pourrait être l’un des facteurs expliquant l’absence de ce genre de cours pendant le cursus.

Les vétérinaires de deuxième cycle en résidence ainsi que des étudiants vétérinaires bénévoles participent à cette recherche sur le béluga. Le programme attire de nombreux étudiants, mais le laboratoire permet d’accueillir un faible nombre de personnes, selon le professeur titulaire au Département de sciences cliniques de la Faculté de médecine vétérinaire et directeur du Centre québécois sur la santé des animaux sauvages (CQSAS), Stéphane Lair. « On a beaucoup d’étudiants qui souhaitent venir de manière bénévole, mais on ne peut pas prendre tout le monde, car on a une limite au niveau du nombre de personnes qui peuvent entrer dans la salle de nécropsie », explique-t-il.

Bien qu’aucun cours dédié à la santé des animaux ne soit proposé à ce jour, concède M. Lair, des notions sont toutefois abordées dans d’autres matières. « Je prévois offrir un cours optionnel en santé de la faune à partir de 2021 », affirme-t-il.

Le projet existe encore aujourd’hui grâce au financement de l’Université ainsi qu’au soutien du ministère Pêches et Océans Canada et de Parcs Canada. « C’est un exemple de programme qui a été extrêmement diffusé à la population au cours des dernières décennies, explique le professeur. Je suis convaincu que cela a permis de faire connaître l’espèce, la problématique, et de changer certaines attitudes.»

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