Campus

Les étudiants et professeurs du département de chimie sont satisfaits des nouvelles hottes du campus MIL, permettant une meilleure ventilation et un espace de travail plus sain. Photo : Jacob Côté.

Un nouveau campus pour un meilleur enseignement

« Le MIL fait partie des meilleures installations au Canada », affirme la professeure au Département de chimie Hélène Lebel. Son avis est partagé par d’autres professeurs des départements des sciences. Tous notent une nette amélioration par rapport au pavillon Roger-Gaudry. Les architectes, en collaboration avec des professeurs de chimie de l’UdeM, se sont basés sur les modèles d’autres universités et industries pour réaliser les plans des laboratoires d’enseignement du campus MIL.

« Les nouvelles installations facilitent l’enseignement et donnent le goût d’assister aux cours », témoigne l’étudiant en chimie et membre de l’association de son programme Mathieu Morency. Ça ne me surprendrait pas que l’année prochaine, le taux d’inscription double. » Pour Mathieu, le campus MIL est incomparable aux installations de l’ancien pavillon au sein duquel il a réalisé son baccalauréat.

Un environnement stimulant

« Les salles sont bien insonorisées, c’est aéré, il y a une meilleure ventilation, donc aucune odeur de produits chimiques, c’est plus respirable », constate Mme Lebel. Les nouvelles technologies ont, selon elle, un effet sur la santé et la sécurité. « Les lieux d’études et de rencontre sont aussi beaucoup mieux, l’ensemble crée une atmosphère plus intéressante », affirme-t-elle. Le fait d’avoir regroupé les différents départements des sciences est nettement plus stimulant, d’après elle.

« Ce que j’aime beaucoup, c’est l’accessibilité aux lieux de travail, comme la proximité de la bibliothèque, note le professeur au Département de chimie Christian Reber. Elle se trouve maintenant à une minute des laboratoires et salles de cours. » Le professeur explique que dans l’ancien pavillon, la bibliothèque était très éloignée des lieux d’enseignement, ce qui n’était donc pas très pratique. « Le campus MIL est un environnement de travail absolument superbe », estime-t-il.

L’étudiante au baccalauréat en sciences biologiques Andréa Serres trouve que les nouvelles installations favorisent les interactions sociales. « Ce n’est pas la même ambiance, tous les étudiants des sciences sont réunis au même endroit », précise-t-elle. Ça crée de nouvelles dynamiques et de beaux échanges. »

Pour un meilleur apprentissage

D’après M. Reber, la différence notoire se trouve dans l’aménagement des espaces. « À Roger-Gaudry, nous ne pouvions pas déplacer les tables, la ventilation n’était pas bonne et chacun travaillait dans son coin », souligne-t-il. Il est convaincu que les nouvelles installations vont changer sa manière d’enseigner. Dorénavant, les espaces facilitent l’interaction et le travail de groupe pendant ses cours pratiques de chimie. « Il y a des salles avec plusieurs écrans, ce qui permet aux étudiants et professeurs de travailler simultanément, ce n’était pas possible avant », avance-t-il.

Mme Lebel partage l’avis de son collègue. « Il y a aussi de nouvelles possibilités, comme les différents écrans qui permettent de projeter des instructions, ou des vidéos pour que les étudiants puissent savoir ce qu’ils doivent faire comme manipulation », explique-t-elle. D’après le professeur à la Faculté des sciences de l’éducation Emmanuel Poirel, l’enseignement peut se faire de manière plus créative à l’heure actuelle, grâce aux outils technologiques, ce qui apporte davantage d’options dans la manière d’enseigner.

« L’avantage d’avoir un édifice qui respecte les normes actuelles est que l’environnement permet d’éviter les inconforts », énonce M. Poirel. Comme, par exemple, éviter les excès de température, améliorer la qualité de l’air, permettre le déplacement des meubles ou encore faciliter l’accès au transport en commun. » D’après lui, l’environnement lumineux et ouvert a un effet indéniable sur le bien-être des étudiants et favorise l’apprentissage.

Une valorisation du travail

Ces nouveaux aménagements pourraient, selon M. Poirel, avoir un effet sur la reconnaissance. « Mettre l’accent sur l’environnement de travail, c’est une forme de reconnaissance pour les employés et les élèves », considère-t-il. En construisant des laboratoires à la fine pointe de la technologie, c’est une manière de la part de l’UdeM de reconnaître le travail des scientifiques et de permettre qu’ils soient fiers de leur environnement, selon le chercheur. Indirectement, cela enverrait le message que la direction se préoccupe de l’espace de travail de son personnel.

Selon les professeurs, les nouveaux laboratoires facilitent les interactions et le travail de groupe pendant les cours pratiques de chimie. Photo : Jacob Côté.
Selon les professeurs, les nouveaux laboratoires facilitent les interactions et le travail de groupe pendant les cours pratiques de chimie. Photo : Jacob Côté.

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