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Au Québec, l'école secondaire Édouard-Montpetit va offrir un programme d'esport-étude à partir de l'automne 2019. Crédit photo : pxhere.com.

Étudier pour jouer

Pour y accéder, il faut être prêt à sortir le portefeuille pour s’acquitter des 12 000 $ que coûte la formation. Mais l’argent n’est pas suffisant : sur 350 dossiers reçus, 7 seulement ont été acceptés.

Jérémy Joseph, qui a été interviewé par l’Agence France-Presse, fait partie des heureux élus. « Avec mon cursus, je n’avais jamais pensé pouvoir intégrer une école comme ça », explique le diplômé en cuisine et boulangerie.

Rien de surprenant pour la directrice de la Gaming Academy, Valérie Dmitrovic. « Le critère numéro un de sélection, c’est le niveau de jeu qui doit être très élevé […] qu’on ait le baccalauréat ou pas », détaille-t-elle.

L’objectif de cette école est de former les athlètes du jeu virtuel de demain. Pour celles et ceux qui réussissent à percer dans le domaine, les récompenses monétaires des commandites ainsi que des compétitions peuvent parfois s’élever à des centaines de milliers de dollars. Pour exemple, le tournoi le plus prestigieux du circuit, Dota 2, a offert en 2018 près de 15 millions de dollars canadiens à l’équipe gagnante, constituée de cinq joueurs.

Pour ce faire, il convient de s’entraîner derrière un ordinateur, mais également en salle, selon l’entraîneur de l’école, Mathieu Charrat. « Un problème qu’on retrouve chez le gamer, c’est sa posture spécifique, signale-t-il. En position assise, il va plutôt avoir tendance à se tasser, donc à raccourcir les muscles de l’avant du corps. »

La Gaming Academy propose également une formation d’entrepreneur-influenceur, pour que les élèves puissent monétiser leurs activités en créant une communauté en ligne. Ainsi, certains pourraient choisir de se tourner vers Twitch, une plateforme de diffusion de jeux en direct, à la sortie de l’école.

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