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Le premier colloque en santé intégrative organisé par l’UdeM a eu lieu en mai 2017. Photo : Pxhere.com

Inspire, expire

« À la Faculté de médecine, nous adhérons à une vision responsable, qui répond aux besoins et à la possibilité de donner certains choix d’approches médicinales », souligne la doyenne de la Faculté de médecine, Hélène Boisjoly.

Elle ajoute que cela répond à l’obligation de développer le bien-être des étudiants, critère désormais lié à l’accréditation des facultés de médecine. « Dans une démarche d’ouverture et de collaboration, la Faculté de médecine ajoute progressivement des pratiques de santé intégrative dans la formation de ses étudiants », explique-t-elle.

En pratique

L’ouverture vers la santé intégrative a été entreprise formellement en 2013 avec une initiative du professeur agrégé au Département de psychiatrie et d’addictologie Hugues Cormier, concernant la méditation pleine conscience.

Cette initiative a mené à l’élaboration d’un cours obligatoire pour les étudiants en externat. « On s’est ouvert à la médecine intégrative et aux possibilités de soulager et de prévenir des maladies avec des approches nouvelles », précise Mme Boisjoly. Elle ajoute que, par la suite, deux autres volets ont vu le jour : la nutrition et l’activité physique.

Des étudiants satisfaits

Le docteur Cormier explique que d’autres mesures ont été mises en place à l’UdeM. Notamment par l’intermédiaire d’activités et de formations offertes à tous les étudiants de médecine, de la préclinique à la résidence, ainsi qu’aux professionnels.

Pour l’étudiante en médecine préclinique Lixin Zhang, les formations offertes, comme la méditation laïque, dont fait partie la méditation pleine conscience, sont de bons outils pour combattre le stress et augmenter la performance auprès des patients. « En tant qu’étudiant, on avance à un rythme frénétique, assure-t-elle. La méditation pleine conscience peut être un outil hyper intéressant pour calmer notre esprit. »

Objectifs

Le docteur Cormier évoque son désir de voir ces formations s’étendre à un plus grand public et s’élargir à d’autres types de médecine intégrative « Être étudiant en médecine c’est stressant, donc mon souhait serait que cette formation puisse commencer dès la première année, commente-t-il. Je souhaite que d’autres interventions de médecine intégrative soient développées, comme l’acu- puncture, la thérapie manuelle, possiblement la chiropraxie. »

Pour Mme Boisjoly, il est nécessaire de suivre les évolutions de la science et de la médecine. « Dans un esprit d’ouverture, on va examiner ce qui se fait ailleurs et les besoins de la population pour être capables de recommander des approches qui sont jugées efficaces », exprime-t-elle. Selon cette dernière, l’avenir de la santé intégrative dans les études de médecine à l’UdeM s’orientera dans ce sens.

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