Les résultats du référendum, qui était en cours depuis une semaine, ont été dévoilés aujourd’hui.
Au premier cycle, 54,50% des étudiants participants ont répondu par l’affirmative à la question de la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL). Ceux faisant partie de l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS) ont pour leur part coché le oui à 71,92%.
Pour que le laissez-passer soit mis en place, une majorité d’étudiants devaient voter en sa faveur dans chacun des deux référendums tenus par les associations. Le pourcentage de participation minimal, soit 10%, a été dépassé : 40,19% des membres de la CADEUL et 24,99% des étudiants affiliés à l’AELIES se sont rendu aux urnes. Ensemble, ces associations représentent plus de 44 000 personnes.
Les présidents réagissent
Pour le président de la CADEUL, Mathieu Montégiani, la population étudiante de l’UL envoie un message fort pour le transport durable. « Je suis fier que nos membres nous donnent le mandat clair de mener à bien ce projet et de l’implanter dès l’automne 2019 », déclare-t-il par voie de communiqué.
Même son de cloche chez son homologue de l’AELIES, Kevin Tremblay. « Aujourd’hui, les étudiantes et étudiants de l’Université Laval participent à la modernisation du transport dans la région de la Capitale nationale », affirme-t-il.
Qu’est-ce que le laissez-passer universitaire?
Le LPU permet l’accès aux services de transports en communs de la région de Québec, moyennant des frais prélevés à même la facture scolaire de tous les étudiants de l’UL. Son prix sera de 120,60$/session la première année, et augmentera progressivement jusqu’à 144,74$/session en 2021.
En comparaison, un laissez-passer métropolitain, qui inclut le Réseau de transport de la capitale et la Société de transport de Lévis, coûte actuellement plus de 100$ par mois aux étudiants
Quartier Libre a publié un article à ce sujet en octobre dernier.