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Les militants menacent le gouvernement de tomber en grève générale illimitée dès la session d'hiver s'il n'écoute pas leurs revendications. Crédit photo : Zacharie Routhier.

Les étudiants en grève pour la rémunération des stages

À l’UdeM, les membres de sept associations étudiantes se sont prononcés en faveur d’une grève automnale, dont la durée varie d’une journée à une semaine. Une dernière association passera au vote mardi.

Mobilisation interne

Les tenants et aboutissants des actions prévues le 21 novembre à l’UdeM restent à définir lors d’une rencontre ouverte prévue aujourd’hui, à midi. Il est cependant possible d’émettre certaines hypothèses, selon le militant du Comité unitaire sur le travail étudiant (CUTE) Nicholas Bourdon. « Durant la journée, on veut se concentrer sur la mobilisation locale, pour aller toucher le plus de gens possible, incluant ceux qui ne sont pas en grève, avance-t-il. On avait en tête de faire une manifestation dans les différents pavillons de l’Université. »

Cette manifestation pourrait se terminer dans un lieu de stage du quartier Côte-des-Neiges et être précédée d’un atelier de discussion sur la rémunération des travailleurs étudiants, ainsi que sur la mobilisation future. En soirée, une délégation udemienne devrait rejoindre une manifestation régionale organisée par trois associations facultaires de l’UQAM.

Tâter le terrain

« L’objectif de cette journée-là [le 21 novembre] est de voir l’ampleur de la mobilisation, mais aussi de donner un dernier avertissement au gouvernement, explique celui qui est également étudiant aux cycles supérieurs en histoire à l’UdeM. On est sérieusement mobilisés pour la rémunération des stages et il devrait écouter nos revendications. » Sinon, la menace d’une grève à l’hiver plane toujours, prévient-il. 

Nicholas précise que l’engouement entourant la campagne atteint le plus haut point de son histoire. Par le passé, seule l’association étudiante de service social de l’Université de Montréal (AESSUM) est tombée en grève à l’UdeM. Au Québec, 20 000 étudiants avaient voté une levée de cours pour la journée internationale des stagiaires de 2017, contre plus de 54 000 cette année, selon les plus récentes estimations. 

Solidarité et gains

Selon le militant du CUTE, certains programmes choisissent de tomber en grève simplement pour appuyer la cause. « Même pour les programmes ayant déjà des stages payés, la lutte actuelle donnerait quand même un élément de plus », ajoute le militant, en référence au statut de travailleuse et de travailleur que le mouvement revendique.  

En septembre dernier, Quartier Libre traçait le bilan du plan d’action et des demandes de la campagne pour la rémunération des stages.

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