Les 112 projets d’architecture présentés par la Faculté de l’aménagement de l’UdeM témoignent d’un pays à la tradition et aux paramètres sociaux bouleversés. « L’idée globale de l’exposition, c’est de voir comment repenser l’habitation au XXIe siècle, résume le responsable de l’exposition, Georges Adamczyk. Au Japon, à ce moment-là, on a de nouveaux facteurs qui doivent être pris en compte. » Entre autres, la situation consécutive à la bulle économique, le vieillissement démographique et de nouvelles considérations environnementales, comme l’explique celui qui est également professeur titulaire d’architecture à l’UdeM.
Pour lui, l’intérêt de l’architecture japonaise réside dans l’ambivalence entre l’ancrage culturel très traditionnel et le degré d’ouverture et de curiosité à l’égard de la technologie et le progrès. « Le lien entre recherche, pratique et enseignement est structuré depuis très longtemps dans l’architecture japonaise, détaille M. Adamczyk. Ce qui fait que le progrès, bon ou mauvais, est encouragé. » L’objectif pour le Japon est ainsi de balancer ces deux aspects de la manière la plus équilibrée possible, conclut-il.
Centre d’exposition de l’Université de Montréal
Du 23 août au 15 septembre | 2940, ch. de la Côte-Sainte-Catherine
Entrée gratuite