Cette initiative, lancée en mai dernier, a pris le nom de Comité de travail spécifique des revendications des étudiantes et des étudiants du Québec (CTS-RÉÉQ). « Il y a eu une prise de conscience auprès de nos associations étudiantes du consensus qui existait sur plusieurs enjeux d’importance pour l’année à venir, indique le président de l’UEQ. On a créé ce comité suite à la demande de nos associations membres. » Le CTS-RÉÉQ représente 220 000 étudiants, dont 79 000 membres affiliées à l’UEQ.
Parmi les revendications faites, le financement d’un plus grand nombre de dossiers étudiants par les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ou l’augmentation du financement dédié aux services aux étudiantes et aux étudiants. « Les avancées passent souvent par un réinvestissement ou une valorisation par les finances », justifie Guillaume. Il ajoute que d’autres de leurs revendications se font sur des enjeux qui ne sont pas uniquement liés à l’argent. « On souhaite notamment l’élaboration d’une stratégie panquébécoise pour lutter contre les problèmes de santé psychologique chez les étudiants », précise-t-il.
Une entente sur toute la ligne
Les réunions de travail autour de ce projet se sont tenues dans plusieurs universités comme l’UQAM, mais aussi dans les bureaux de l’UEQ à Montréal. « On a fait une demi-douzaine de rencontres », informe Guillaume. Des réunions qui se sont très bien passées, poursuit-il. « C’est là qu’on voit toute la pertinence de se regrouper et de trouver des chevaux de bataille communs, explique le président de l’UEQ. Très rapidement, on a ciblé ces cinq revendications qui ont fait l’unanimité autour de la table. »
Guillaume espère mobiliser la population étudiante autour de ce projet, en comptant sur les associations pour transmettre le message sur les campus.