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Les principaux points de divergence entre les deux parties dans les négociations portent sur le recours à la sous-traitance et la durée du contrat de travail. (Crédit photo : Colocho)

Une réforme qui se veut égalitaire

« C’était une réforme attendue, indique le professeur au Département de sciences économiques Claude Montmarquette. Depuis quelques années, le financement des universités est un sujet qui a suscité des discussions. » Le gouvernement a finalement fait l’annonce le 17 mai dernier d’une politique qui ne fait pas nécessairement consensus, mais pour laquelle chaque université a eu son mot à dire, d’après le professeur.

« Cette réforme, c’est un compromis, donc personne n’est totalement satisfait », assure le professeur. Il a fallu prendre en compte les spécificités de toutes les universités pour arriver à ce nouveau financement basé sur les coûts liés à l’enseignement. « Cette formule de financement est extrêmement complexe et très peu de personnes la comprenne », précise le professeur.

Certaines spécificités de cette nouvelle politique devraient profiter plus à certaines universités qu’à d’autres, selon M. Montmarquette. « Le fait de laisser les universités définir les frais de scolarité qu’ils vont imputer aux étudiants étrangers va profiter à McGill, analyse-t-il. L’enseignement est en anglais donc le marché est très large et c’est une université prestigieuse. »

Le professeur ne pense pas qu’il s’agisse d’une manœuvre politique à l’approche des élections provinciales de la part du gouvernement. « Ils ont pris le temps pour le faire avec beaucoup de consultations, estime-t-il. L’éducation revient comme une priorité pour tous les partis politiques. » Il assure également que d’autres réformes sont à prévoir après les élections.

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